À l’occasion, Prof. Mariatou Koné a remercié sa collègue Anne Désirée Ouloto, qui a accepté spontanément de recevoir officiellement le rapport issu des trois jours de travaux (24, 25, 26 octobre 2024) à Grand-Bassam. En remettant le rapport, Prof. Mariatou Koné a déclaré dans un premier temps : « Ces travaux portent sur la mise en œuvre des recommandations issues des discussions sectorielles au Mena. Un rapport qui a été consigné à plusieurs titres. Madame la ministre, mes partenaires et moi, avions 82 revendications sectorielles. En faisant la priorisation, nous sommes tombés à 7 revendications majeures, qui ont fait l’objet de discussions en atelier les 24, 25, et 26 octobre 2024 à Grand-Bassam. C’est chacune des revendications qui a été passée en revue. Elle a été argumentée ». Elle a indiqué que pour chacune des revendications, des mécanismes ont été proposés. « Je voudrais dire que désormais, nous avons un fond documentaire. C’est ce qui manquait. Nous l’avons obtenu à la suite du dialogue participatif et inclusif dans une bonne ambiance, sans tambour, dans le respect mutuel et dans la convivialité », a indiqué Prof Mariatou Koné.
Anne Désirée Ouloto, pour sa part, a salué toutes les grandes actions que mène la ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation pour le bonheur des faitières syndicales. « On aurait pu se retrouver tranquillement à une telle occasion, sans avoir eu besoin d’aller à une grève. C’est mon sentiment. Le gouvernement tient à la table de dialogue. J’en suis la gardienne. Tous mes collègues me soutiennent dans cette nécessité de maintenir le dialogue. C’est un processus inévitable. On a tourné. On est sur la table de dialogue », a-t-elle lancé.
Pour finir, la ministre d’État, ministre de la Fonction publique et de la et de la Modernisation de l’Administration a rappelé aux partenaires sociaux que la Côte d’Ivoire est une grande famille, avant d’affirmer : « (…) Nous avons pour instructions du président de la République, de faire en sorte que ce dialogue soit une réalité, soit dynamique. Que ce soit un dialogue vrai. Nous avons déjà démontré à la face de la Nation que nous savons avoir des dialogues productifs. Dans le cadre de ce même dialogue, il y a une seconde trêve sociale qui part de 2022 à 2027. Nous avons l’obligation morale, intellectuelle, citoyenne de faire en sorte que cette trêve sociale soit vécue par nous tous ».
Aristide Otré
