Pour l’année 2023, l’objectif de l’État était d’impacter 700.000 jeunes. Les résultats sont allés bien au-delà, d’autant plus que le bilan, au 31 décembre 2023, a fait ressortir un chiffre de 1 105 000 jeunes touchés par le PJ Gouv. Qui sont-ils, Où exercent-ils ? Comment mettent-ils en œuvre leurs business ? C’est pour répondre à toutes ces questions et rassurer l’opinion de l’efficacité des programmes, que le ministère de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique a initié des rencontres de proximité avec les jeunes du pays. Ces rencontres ont également pour but de recueillir les préoccupations des jeunes en vue de renforcer ou réadapter les besoins.
Après 4 jours dans la région du Gbêkê, le ministre Mamadou Touré a laissé entendre que cette visite de terrain a permis « de sillonner toute la région du Gbêkê et de nous rendre compte de l’impact des programmes de jeunes sur les populations. C’était également l’occasion d’échanger directement avec les jeunes pour comprendre les points d’amélioration. Je repars totalement satisfait ». Toujours dans l’optique d’assurer aux jeunes Ivoiriens des opportunités d’insertion et de formation, le ministre en charge de la Promotion de la jeunesse a annoncé samedi 26 octobre 2024, lors de la cérémonie de remise de chèques à Bouaké, des financements supplémentaires. « L’État a débloqué plus de 15 milliards Fcfa qui doivent permettre de prendre en charge 22 000 jeunes sur l’ensemble du territoire. Et cela ne tient pas compte de la projection budgétaire de 2024. Que ce soit les ressources des bailleurs de fonds ou les ressources de l’État, ce sont plus de 60 milliards Fcfa d’ici à 2025, qui seront mobilisés pour accompagner l’entrepreneuriat. Les perspectives sont bonnes, l’espoir est permis pour la jeunesse », a assuré Mamadou Touré.
Des financements à 661 jeunes pour plus de 274 millions Fcfa
La remise de chèques de ce jour a concerné 661 jeunes pour un financement de 274 millions Fcfa dans les dispositifs des Travaux à haute intensité de main d’œuvre (THIMO) et les activités génératrices de revenus (AGR). « Ils sont nombreux, les jeunes du Gbêkê qui bénéficient d’opportunités d’emplois salariés, de stages de qualification ou en entrepreneuriat. Ils demandent cependant, qu’il y ait encore plus d’opportunités et nous allons nous y atteler », a réaffirmé le ministre. Dans le Gbêkê, ce sont 23 343 jeunes qui ont été impactés positivement par les programmes mis en œuvre par l'État à travers le ministère de la Promotion de la jeunesse, de l'insertion professionnelle et du service civique, ces deux dernières années.
Pour le département de Béoumi, singulièrement, 1971 jeunes ont été bénéficiaires, à Bouaké, ce sont 19 871 jeunes, à Sakassou, ce sont 608 et à Botro, ce sont 893 jeunes qui en ont bénéficié. « La réalité derrière tous ces chiffres est visible et palpable. Les visites sur le terrain permettent de voir et de toucher les bénéficiaires, de voir les infrastructures qui ont été construites grâce au leadership du président de la République. Ces visites ont permis de mettre en évidence ces nombreux jeunes qui ont bénéficié des programmes », s’est réjoui le ministre en charge de l’insertion professionnelle. Pour cette année, l’objectif fixé par le Chef de l’État, au titre de la seconde phase du programme, est de parvenir à impacter 1 450 000 jeunes. Le bilan établi à mi-parcours au 30 juin 2024, permet de noter que près de 700 000 jeunes ont été touchés. Si Mamadou Touré est confiant de l’atteinte des objectifs, c’est parce qu’il est convaincu de l’efficacité de la mise en œuvre des programmes.
« Le Gbêkê n’a pas été oublié par le Président Alassane Ouattara »
« Nous avons un dispositif qui marche, la communication sur lesdits programmes reste encore à améliorer. En fonction des réalités économiques de chaque zone, il y a des projets sur lesquels nous devons mettre un peu plus l’accent, notamment en termes de projets structurants. Ce sont autant d’éléments qui feront l’objet d’analyse de la part de mon cabinet. Partout où nous sommes passés, des besoins en formation qualifiante ont été exprimés. Pour certains programmes, nous allons travailler avec d’autres ministères sectoriels pour adresser ces préoccupations. Nous nous rendons compte qu’indépendamment de ce que l’État fait à l’endroit des jeunes, les cadres interviennent déjà sur le terrain dans l’encadrement des jeunes.
Je souhaite que cela soit renforcé. Le Gbêkê n’a pas été oublié par le Président Alassane Ouattara, les jeunes de cette région réussissent dans les activités qu’ils entreprennent », note-t-il. Présent à plusieurs étapes de cette visite, le ministre-directeur de cabinet du vice-Président, Ahoutou Koffi Emmanuel, s’est réjoui ce même samedi, de l’engagement de l’État à accompagner les jeunes, notamment ceux du Gbêkê. « L’évaluation de tous ces dispositifs dans la région du Gbêkê tient en un mot : partenariat. Pour réussir l’offre du gouvernement pour la jeunesse, il faut un véritable partenariat, et c’est ce que le ministre Mamadou Touré déploie. Un partenariat entre l’État qui met les moyens en définissant la vision et les jeunes, qui sont les acteurs bénéficiaires de ce partenariat et enfin les entreprises qui accompagnent le gouvernement. Cette visite nous a permis de voir des résultats concrets de l’action gouvernementale. Les bénéficiaires ne sont pas des fantômes, ils existent et nous en avons vus à Sakassou, à Bouaké et partout en Côte d’Ivoire », a-t-il lancé.
Manuel Zako