Le gouvernement à travers le ministère des Ressources animales et halieutiques a, une fois de plus réaffirmé son engagement à accompagner de manière transparente et équitable, les acteurs dans la structuration de la filière bétail-viande en conformité avec les dispositions juridiques en vigueur. L’Etat s’est également engagé à intégrer les récentes préoccupations évoquées par certains acteurs de la filière qui seront traitées avec diligence pour garantir une inclusion maximale a informé Yves Toto, directeur des organisations professionnelles et de l’appui au financement au sein du ministère de tutelle.
La filière produit environ 60 000 tonnes de viandes par an, couvrant 60% des besoins nationaux. Selon les données du ministère des Ressources animales et halieutiques, les principales espèces élevées sont les bovins, ovins et caprins, avec respectivement environ 1,8 million de têtes, 3 millions et 4,5 millions. Pour un secteur qui emploie directement environ 100 000 personnes et crée indirectement plus de 200 000 emplois.
Les défis concernent notamment le manque de financement pour les infrastructures, les conflits entre acteurs et des équipements inadéquats. Les opportunités incluent la modernisation des techniques d’élevage et l’amélioration des infrastructures de transformation.
Yves Toto avait à ses côtés le conseiller technique Konan-Banny Jean-Pierre, du directeur de la communication et des relations publiques, Diakité Ibrahim et de Mme Ngouan Ama, de la direction des affaires juridiques et de la coopération internationale pour éclairer l’opinion et les organisations présentes sur la procédure de structuration de la filière bétail-viande.
Il a partagé la vision de Sidi Tiémoko Touré, ministre des Ressources animales et halieutiques qui vise à structurer la filière bétail-viande et la rendre prospère malgré des allégations semant la confusion au sein des acteurs du secteur.
A ce propos, Yves Toto, directeur des organisations professionnelles et de l’appui au financement a indiqué que depuis avril 2021, sous la direction du ministre Sidi Tiémoko Touré, le ministère a fait de l’accompagnement à la structuration des filières sous sa coupole, une priorité.
“Le MIRAH s’est engagé à renforcer les capacités organisationnelles des acteurs via la mise en place des Organisations interprofessionnelles agricoles (OIA). Quatre filières majeures (lait, aquaculture, pêche et porcine) ont déjà organisé leurs Assemblées générales constitutives. Pour accélérer la structuration de la filière bétail-viande, un comité Ad’Hoc a été créé en mai 2022. (…) Le comité a proposé une répartition des délégués en trois collèges (producteurs, transformateurs, commerçants), validée par les acteurs”, a-t-il souligné.
Ce conseil Ad’Hoc bétail-viande qui est constitué d’un comité provisoire, d’un secrétariat consultatif et d’un comité des sages, est chargé de gérer la transition jusqu’à la mise en place de l’Interprofession. Ainsi, pour une participation inclusive, l’organisation de l’Assemblée générale constitutive, initialement prévue le 11 juillet, est reportée au 15 août au plus tard.
Le conférencier a levé un coin du voile sur les conditions de candidature à savoir la représentativité en termes de poids économique, de nombre d’acteurs et de structuration.
Venance KOKORA
