Société

La lutte contre la désertification : Adjoumani explique les enjeux de l’évènement

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La Côte d’Ivoire prépare activement, la Conférence des parties sur la désertification et la sécheresse (COP15) à Abidjan. Hier, le ministre d’État, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, a souligné l’importance de cet événement qui s’ouvre en mai prochain à Abidjan.

 

Un honneur, mais également une interpellation. La tenue en terre ivoirienne, du 9 au 20 mai 2022 de la quinzième conférence des parties sur la désertification et la sécheresse (la COP15) autour du thème central : « Restauration des terres dégradées et agriculture du futur », sera l’occasion pour le gouvernement ivoirien de réaffirmer son engagement autour de la lutte contre la désertification. Hier, à l’occasion du lancement des activités de cette tribune à Abidjan, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural s’est réjoui que « l’organisation par notre pays de la COP15, constitue, en réalité, le prolongement d’un engagement constant de la Côte d’Ivoire dans la recherche de solutions contre la dégradation de nos sols ».

Selon les chiffres officiels, 60% des terres cultivables sont dégradées en Côte d’Ivoire. Toute chose qui entraîne la baisse de la productivité agricole et de la croissance économique, ainsi que la vulnérabilité de la femme rurale. Selon le ministre d’État, la lutte contre la désertification et la sécheresse constitue une priorité nationale dans le choix des politiques de développement socio-économiques. Il a appelé les États parties à prendre la résolution pour « garantir à la descendance, un monde bien meilleur ».

À son tour, le ministre de l’Environnement et du Développement durable a indiqué que la Côte d’Ivoire tiendra ses engagements, car « ils s’inscrivent dans la perspective de l’atteinte de l’ODD qui vise à préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité ».

Jean Luc Assi a indiqué que la COP15 sera l’occasion pour la Côte d’Ivoire et pour l’ensemble des pays, de sensibiliser aux solutions et à la nécessité de réhabiliter les terres dégradées.


Ténin Bè Ousmane

 

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