Bamba Alex Souleymane dit « BAS » affirme que « pour ce qui concerne la terre qui appartient à Dieu, et qu'il lui plaît d'y faire naître certains de ses enfants "in situ", je puis dire que, avec insistance, que; sur l'appartenance présumée des terres parce que, on y serait natif du crû, qu'il va falloir changer la perception réductrice de la notion de propriété et ce, sans passion afin d'éviter de tomber dans la démesure à l'instar de certains présumés chefs coutumiers, devenus de véritables prédateurs de terres. Nombre d'entre eux, y ont trouvé l'exutoire inespéré pour s'adonner à des pratiques pour le moins cupides et préjudicielles ».
Poursuivant, le Président Directeur Général de « Les Èditions Dunuya Communication » estime que « le débat actuel en résulte. Ils ont dévoyé et altéré le sens noble de cession de la terre qui les y a vus naître. Cela suffit- il pour croire que, de ce fait, il leur serait tout permis? Que l'Etat régalien qui régule la cité ne doit-il exercer son autorité sui generis ? L'approche d'autorisation concédée aux fins de jouir de nombreux pans de terre pour leur compte, a été dévoyée. Le goût du lucre, la recherche effrénée de l'argent facile en a érodé l'essence de la concession faite par l'Etat souverain qui, de plus; entérine ou non, les nominations des chefs de villages par un arrêté préfectoral. C'est grâce à ce sésame, que d'aucuns utilisent comme fond de commerce pour gruger les potentiels acquéreurs dont malheureusement, nombre sombrent dans les combines et basses manœuvres des chefs(?) devenus des tricheurs impénitents ».
C’est pourquoi, il salue les actions du gouvernement qui vient comme un gendarme pour réguler le secteur. « Devant ce tableau clinique désastreux, l'Etat reprend comme par le passé, son pouvoir d'autorité. Les villageois ont leurs portions. Ils vendent et revendent à satiété. A certains puis, à d'aucuns. C'est la porte d'entrée de tous les tripatouillages. Ce sont eux qui portent la responsabilité de la pagaille qui, elle-même, nourrie la gangrène de la pègre. Il est plausible qu'au cœur du Ministère de construction (comme dans tous les Ministères), une mafia puisse y régner. Si oui, cela date depuis Houphouët Boigny lui-même. Et, lien de cause à effet, depuis les différents Ministres de la Construction. En l'espèce, la réforme est salutaire. J'y reviendrai avec forces détails, arguments et preuves irréfragables contre des chefs cupides et indignes d'en porter la charge morale implicite » a conclu BAS connu pour son franc parlé.
Joël DALLY