Stimuler l’émulation au sein des candidats à l’examen du BAC à travers l’annonce de plusieurs récompenses, est l’un des objectifs recherchés par Yannick Kouadio, Directeur général de Masterclays Commissaire général du Festival des bacheliers (FestiBac). Pour cette deuxième édition, 35 000 festivaliers sont attendus au stade de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody. Il se tiendra, selon le commissaire général, du 12 au 13 juillet 2024. L’accès au site pour le premier jour du festival est gratuit. Pour la journée festive avec les concerts, le prix fixé est de 2000 et 5000 F CFA. Pour Yannick Kouadio, l’idée de créer ce festival est de participer à la promotion de l’excellence dans le système éducatif ivoirien. « Avoir un master, un BTS, on ne le célèbre pas de la même manière que lorsqu’on a le BAC. Il faut célébrer parce que ce diplôme est une nouvelle étape pour la jeunesse. C’est l’examen le plus important en Côte d’ivoire », a-t-il indiqué. Puis d’ajouter : « nous sommes le seul festival qui parle de l’excellence dans le domaine de l’éducation. C’est en cela qu’il est spécial, parce qu’il est axé uniquement sur la célébration de l’excellence ».
De nombreuses récompenses sont annoncées à ce festival. « Nous avons décidé de récompenser certains bacheliers. On ne va pas se substituer au ministère de l’éducation nationale. Nous essayons d’apporter notre pierre à l’évolution de l’école en Côte d’Ivoire. Nous avons des lots internes que nous allons distribuer en fonction de nos possibilités », a-t-il précisé. Ainsi, il y a aura deux véhicules. Le premier véhicule au candidat qui aura obtenu 280 points et le deuxième véhicule sera remis à la deuxième bachelière. Il y a aussi deux billets d’avion, deux ordinateurs et d’autres lots. En plus des élèves, les établissements scolaires seront récompensés. Au nombre des récompenses, des billets d’avion, un ordinateur et un téléphone. L’objectif secondaire, à en croire le commissaire général, sera de récompenser les meilleurs élèves et les inciter à s’approprier les valeurs éthiques liées au travail, à la discipline et à la rigueur, car pour lui, « les jeunes sont en manque de repère ».
Ernest Famin