Société

Opération zéro clinique illégale: Le CNDH salue l’action du gouvernement

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Le Conseil se félicite du démarrage effectif de l’opération d’assainissement dans le secteur de la santé ( Photo dr)
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Des structures sanitaires privées ne disposant d’aucun document administratif et exerçant dans l’illégalité ont été fermés.

C’est une décision du gouvernement qui s’inscrit dans le cadre de l’opération, « Zéro clinique illégale d’ici 2025 ». Du 25 février au 02 mars 2024, 87 cliniques médicales de la région du Guémon ont été mis sous scellées lors d’un contrôle de la direction des Etablissements sanitaires privés et des professions sanitaires du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle (DEPPS- MSHP/CMU) dans cette partie du pays.

 

Dans un communiqué dont lavenir.ci a eu copie, la présidente du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), Namizata SANGARE, exprime sa satisfaction pour cette opération qui vise à garantir la santé des populations. « Le Conseil se félicite du démarrage effectif de l’opération d’assainissement dans le secteur de la santé, initiée par le Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, à l’issu d’un contrôle qui s’est tenu du 25 février au 02 mars 2024, à travers la Direction des Établissements Privés et des Professions Sanitaires (DEPPS). En effet, les missions terrain de la DEPPS, ont permis, dans les départements de Duekoué, Bangolo, Kouibli et Facobly (Région du Guémon), de fermer 79 cliniques et de notifier à 08 autres des mises en demeure sur les 87 inspectées » formule le communiqué signé de la présidente.

Elle invite donc « les populations à la vigilance, en s’informant sur les normes en matière de santé, et encourage les autorités compétentes à poursuivre cette opération sur l’ensemble du territoire national ».

Tout en saluant les initiatives du Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle, elle a rappelé qu’aux « termes d’une enquête relative au droit à la santé, réalisée du 25 juillet au 03 août 2022 dans les 31 régions administratives et le District Autonome d’Abidjan, le CNDH a relevé que sur 1464 centres de santé privés, 343 possédaient une existence légale, 99 exerçaient avec un agrément provisoire et 1022 ne disposaient d’aucune autorisation d’offre de service de santé. Le CNDH a notifié que, l’absence d’autorisation légale des autorités compétentes pour l’exercice de la médecine par ces centres, fait courir de graves dangers sur la santé, ce qui constitue une violation des droits de l’Homme ». 

L’article 25 de la Déclaration des Droits de l’homme reconnaît à chacun et chacune le droit à la santé et à la protection sociale. Ainsi, le droit à la santé devient un droit inclusif. Il est souvent associé à l'accès aux soins de santé et à la construction d'hôpitaux et comprend quatre éléments essentiels et interdépendants : la disponibilité, l'accessibilité, l'acceptabilité et la qualité. La santé est donc un droit fondamental de l’être humain, et une composante essentielle du développement. 

 

Joël DALLY

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