Une initiative du ministère de la Cohésion Nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, qui en a profité pour distribuer 500 kits alimentaires aux deux communautés, pour des familles vulnérables, réparties sur 6 paroisses et 3 mosquées.
Pour cette rupture collective du jeûne, ce sont 150 ménages qui ont été invités à partager un repas, ensemble, en vue de consolider les liens de cohésion entre ces communautés religieuses sœurs.
Pour la ministre Myss Belmonde Dogo, " ce geste est un symbole de cohésion et nous nous réjouissons que le mois de mars permette aux chrétiens et aux musulmans d'être en carême et en jeûne. Qu'ils permettent à ces deux communautés de se rapprocher de Dieu, et pour nous, c'était l'occasion de les soutenir, surtout qu'elles ont accepté de prier ensemble". Nous mangeons ensemble, a-t-elle insisté, "pour célébrer la fraternité et comme l'ont dit le curé et l'imam, c'est le même Dieu que nous prions. Nous allons aussi permettre à 500 ménages de recevoir des kits". Dans cette même veine, a lancé la ministre de la Cohésion Nationale, "nous demandons qu'à travers le pays, les autorités, les religieux, les communauté, les cadres, puissent garder à l'esprit le partage et les ruptures collectives, qui renforcent les liens de cohésion".
Pour sa part, Diabagaté Daouda, l'imam principal de la mosquée Noor Houda d'Angré Cocody, a salué le geste. Car selon lui, « ce partage organisé entre nos deux communautés. C'est ce que nous attendons de nos autorités. L'enseignement vient de nos livres saints, mais il y a le comportement de chacun qui est essentiel ».
Pour l'imam, « lorsque les autorités montent le chemin à prendre, c'est une leçon que nous nous devons d'appliquer. Nous prions, pour que ce partage s'étende à d'autres communautés afin que les prières de tous, puissent servir à la Côte d'Ivoire et aux autorités ». À son tour le père Emmanuel Sawadogo, curé de la paroisse Saint Ambroise du Jubilé, a exprimé sa joie "pour cette opportunité que nous offre la ministre de la Solidarité, de réunir nos deux communautés. Nous sommes dans une période de fervente prière et la rupture collective nous rapproche davantage. Nous devrions songer plus souvent à nous retrouver, pour échanger, pour mieux nous connaître. Mieux on se connaît, mieux on se respecte, mieux on marche ensemble ".
Il faut souligner que c'est pour maintenir la flamme de solidarité, que chaque année à l’orée de la fête de Pâques et du Ramadan et dans le cadre de sa mission de promouvoir la cohésion Nationale, la solidarité, le ministère de la Cohésion Nationale de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté exprime la solidarité du gouvernement aux communautés chrétiennes et musulmanes.
Manuel Zako