L’orpaillage clandestin a fait naître une insécurité dans le département de Niakara , grand de 2 780 km². Ce qui est a amené l’Etat à accélérer son processus de sécurisation des personnes et des biens. D’où la création de plusieurs postes de police en l’occurrence celui de Niakara.
Ce nouveau commissariat qui porte à trois le nombre de commissariats de police nationale dont dispose la région du Hambol, est composée de deux bâtiments contiguës bâtis sur une superficie de 3946 m². L’enceinte de ce commissariat est composée d’une place d’armes, trois parkings et deux guérites, le tout occupant un espace de 4972 m² entièrement clôturés.
Ces bâtiments abritent au total 36 bureaux, un hall de réception des usagers qui comprend une salle d’attente, des vestiaires, 23 toilettes diverses, neuf violons et deux gardes à vue, des magasins et une vaste salle de réunion. Il aura un effectif de 55 policiers, placés sous les ordres du commissaire 2ème classe, Patrice Konan Amani.
Pour le ministre Vagondo Diomandé, l’inauguration de ce nouveau commissariat de police de Niakara revêt un caractère historique, en plus d’être un ouvrage stratégique de sécurité axé sur le maillage du territoire national par le service de police, une vision portée par le président Alassane Ouattara.
Outre le commissariat, un centre de protection civile ouvert
Vagondo a exhorté les populations de Niakara, non seulement à se rapprocher de ce nouveau service en charge de la protection des biens et personnes, mais aussi à lui fournir des informations et renseignements nécessaires à la lutte contre le banditisme.
« Que la police vive au cœur des populations », a-t-il ajouté, accompagné, entre autres, du ministre de la Communication, Amadou Coulibaly et du ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté.
Profitant de sa présence Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Diomandé Vagondo, en compagnie de deux collègues ministres a effectué une visite dans les locaux provisoires du Centre de protection civile (CPC) de Niakara (Centre-nord, région du Hambol). La création des CPC obéit à la politique gouvernementale de rapprocher les secours d’urgence des populations, à travers le maillage du territoire national.
« Nous profitons de l’occasion pour adresser toute notre reconnaissance au conseil régional du Hambol pour son implication dans la sécurité des populations et invitons toutes les collectivités territoriales à en faire autant », a insisté le ministre de l’intérieur. Le CPC de Niakara compte à ce jour un total 38 agents, dont deux femmes.
Joël DALLY avec AIP