Après une année 2023 qui a enregistré des résultats plus que satisfaisants, plus de 1 100 000 jeunes impactés par les programmes sur l’ensemble du territoire national, le ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, entend mettre les bouchées doubles pour cette année 2024. Mamadou Touré a exigé de ses collaborateurs, beaucoup plus d’actions, plus d’activités, plus de célérité, plus d’efficacité et plus de transparence dans la mise en œuvre des programmes à l’endroit de la jeunesse ivoirienne. Hier, lundi 19 février 2024, à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de vœux organisée par les agents dudit ministère, Mamadou Touré a saisi cette occasion pour mettre ses collaborateurs en mission, avec des feuilles de routes claires.
« C’était aussi l’occasion de lancer un appel à mes collaborateurs. Si un travail important a été effectué en 2023, il reste encore beaucoup à faire en 2024, en synergie avec tous les ministères sectoriels. Il nous faut aller plus loin, telle est la vision du chef de l’État dans la réalisation des programmes en faveur des jeunes. Chacun a reçu sa feuille de route. Nous allons mettre la transparence, l’efficacité, au cœur de l’action, pour que beaucoup plus de jeunes soient impactés en 2024 », a-t-il indiqué. Évoquant quelques perspectives pour 2024, le ministre a révélé entre autres que « nous sommes en train de finaliser la phase 2 du programme jeune du gouvernement. Nous sommes en train de travailler avec les autres ministères sectoriels. En ce qui concerne notre ministère, des feuilles de route seront distribuées et chacune des unités administratives saura exactement ce qui est attendu d’elle pour cette année 2024, en termes d’efforts, d’actions. Au regard de ce qui nous attend, c’est vrai que nous nous satisfaisons de ce qui a été réalisé, mais il reste encore beaucoup à faire ».
Un bilan 2023 satisfaisant
Mamadou Touré a instruit ses plus proches collaborateurs à l’effet « d’amplifier nos interventions pour l’année 2024. Les questions de jeunesse sont assez difficiles, parce qu’on tient une cible impatiente, qui a besoin de résultats tout de suite. Il nous faut donc continuer à avancer dans la transparence. Il nous faut également être plus accessible à celle-ci. C’est leur ministère, ces programmes sont faits pour eux. Je vous instruis à l’effet de renforcer la proximité avec ces jeunes et surtout les associer systématiquement à l’ensemble de nos initiatives ». Pour toutes ces exigences, le ministre de la Promotion de la jeunesse entend mettre tous les moyens pour atteindre les résultats escomptés. « Nous allons, à notre niveau, continuer à travailler pour améliorer vos conditions de travail. La question des véhicules et des bâtiments administratifs sera solutionnée », a rassuré le ministre.
Proximité, efficacité, transparence pour 2024
Cette cérémonie de présentation de vœux était, à en croire le ministre Mamadou Touré, l’occasion « de faire le bilan des actions du ministère pour l’année 2023, surtout entrevoir les perspectives pour l’année 2024. En 2023, décrétée année de la jeunesse, où nous avons vu l’élaboration du programme jeune du gouvernement avec la contribution de 21 ministères sectoriels. Le communiqué du Conseil des ministres l’a dit, sur un objectif de 361 milliards à mobiliser, pour impacter 700 000 jeunes, nous avons mobilisé plus de 500 milliards de FCFA et impacté plus de 1 100 000 jeunes sur l’ensemble du territoire national ». Au niveau du ministère de la Promotion de la jeunesse, a précisé Mamadou Touré, « ce sont 53 milliards FCFA qui ont été mobilisés pour les différentes initiatives de notre Ministère.
Que ce soit au niveau du service civique, avec les grandes actions majeures comme la CAN, et le recrutement de 20 000 jeunes Bénévoles, qui ont agi dans plus de 78 localités sur l’ensemble du territoire. Avec le COCAN, nous avons travaillé à la mobilisation de 10 000 Volontaires, qui ont aidé à l’organisation pratique de la CAN. Le centre de service civique de Bouaké qui a été totalement construit, a accueilli près de 500 personnes. Vous avez près de 14 000 jeunes qui ont participé à la formation dans les centres de service civique. Nous avons des chantiers qui ont été ouverts à Daloa, Korhogo et Adzopé pour la construction des centres de service civique ». Au niveau de l’Agence emploi jeunes, a-t-il souligné, les activités se sont poursuivies : financement des projets, les travaux à haute intensité de main d’œuvre, les programmes de l’école de la deuxième chance, programme d’apprentissage, de chantier école, programme de stage, etc. Ce sont tous ces projets, menés par notre ministère, qui ont fait l’objet d’une analyse ce matin ».
Manuel Zako
