Des conducteurs de transports en commun dont la sécurité de leurs passagers n’intéresse pas. Cocody Nouveau goudron, des caméras de vidéoverbalisation y sont installées. Les conducteurs de minicars communément appelés ‘’Gbaka’’ venant de Bingerville à vive allure ont une méthode bien réfléchie, pour ne pas être sous le coup des infractions. Et surtout d’être frappé de retrait de points sur leur permis de conduire. Autour de 80 km/ h, une fois arrivés à 100 mètres des caméras, ils optent pour un ralentissement afin de diminuer la vitesse du véhicule autour de 50km/h. Puisqu’ils savent que la vitesse autorisée est de 60 km/h. Une autre stratégie pour ne pas être ‘’flashé’’ par les caméras. Le manque du port de la ceinture de sécurité fait partie des infractions qui sont répertoriées par la vidéoverbalisation. Les boucles des ceintures ne fonctionnant pas, ces conducteurs imposent aux passagers assis à l’avant, de passer la ceinture sur eux comme si elle était bouclée. Ceci, afin de ne pas subir la verbalisation. Le passager qui refuse cette ruse est sommé de descendre du véhicule afin de faire la place à d’autres personne qui voudraient monter à bord du minicar. Si la vidéoverbalisation a diminué les accidents de la route à Abidjan, les autorités policières sont interpellées quant au respect du code de la route par les usagers.
Bema Bakayoko
