Cette 7e édition qui s'est tenue les 05 et 06 décembre autour du thème, « Regards croisés sur les examens nationaux » visait à faire le bilan de la mise en œuvre des activités planifiées au titre de l'année 2021-2022.
Elle a eu pour objectif principal de déterminer dans quelle mesure les activités réalisées ont contribué à l'atteinte des résultats attendus et d'ajuster les prévisions en conséquence.
De manière spécifique pour cette édition, il s'agissait de rendre compte de la performance du secteur au regard des objectifs cibles et des résultats attendus, faire le point d'exécution physique des activités planifiées en 2022, faire le point d'exécution financière, analyser les contraintes dans la mise en œuvre du Plan sectoriel éducation formation (PSE) afin de leur apporter des solutions idoines de façon consensuelle, réviser le cadre des résultats du PSE.
Le ministre Adama Diawara, s'exprimant au nom de ses pairs, a remercié et félicité tous les partenaires et acteurs du système éducatif pour leur mobilisation et leur contribution à la réussite de cette 7e édition.
Il a, en outre, indiqué que tous ces efforts consentis allaient certainement contribuer à la consolidation de la dynamique d'amélioration continue de la réponse du gouvernement face à la problématique complexe de la formation des jeunes. «La jeunesse, c’est l’avenir. Et tenir compte de ce défi majeur est gage d’un développement durable et inclusif. Dans le souci de préserver la paix et la cohésion sociale dans le pays, il est aujourd’hui crucial, d’offrir aux jeunes des perspectives et beaucoup plus d’opportunités d’emploi. C’est une situation qui nous impose de réinventer notre manière de penser ainsi que notre philiphie d’actions et d’infléchir nos comportements en tant qu’agents économiques sociaux et politiques », a-t-il souligné.
Le patron du MESRS a par ailleurs fait savoir que ces deux journées de débats ont renforcé sa conviction que tous les trois ministères du secteur Éducation-Formation ont les mêmes préoccupations à peu de chose près. Avant d’insister sur le fait qu'il existait une même volonté politique de se donner le maximum de moyens pour poursuivre l'accélération du capital humain et la promotion du bien-être social. « A cet égard, les perspectives de coopération entre les trois sous-secteurs constituent des pistes à encourager et à amplifier dans le cadre d’une mutualisation des moyens d’atteindre nos objectifs communs. Pour ma part, je reste convaincu que le secteur de l’éducation-formation saura faire preuve de résilience face aux nombreuses difficultés », a-t-il mentionné.
Ernest Famin
