Désormais, les 18.000 écoles primaires du pays bénéficieront du Programme de l’enseignement ciblé
L’information a été rendue publique en fin de semaine dernière, lors d’un atelier bilan des activités du PEC à Abidjan-Cocody. Adama Samagassi, directeur de la DPFC, a expliqué que la généralisation du PEC à l’échelle nationale a pour objectif d’accroître davantage, le niveau des élèves du primaire en lecture, en écriture et en mathématiques. Il s’agit en clair, de juguler la crise d’apprentissage et d’améliorer la qualité de l’enseignement-apprentissage, de sorte que chaque élève mérite le niveau de la classe dans laquelle il se trouve. « Désormais, les 18.000 écoles primaires du pays bénéficieront du Programme de l’enseignement ciblé (PEC), car l’expérience faite dans certaines zones, nous a donné de bons résultats », a indiqué M. Samagassi. « A travers le Programme national d’amélioration des premiers apprentissages scolaires (PNAPAS), le PEC sera mis en œuvre dès cette rentrée scolaire 2023-2024 dans toutes les classes de CP1 et ce, sur l’ensemble du territoire national. Cela va se poursuivre progressivement jusqu’à la classe de CM2 », a-t-il ajouté.
La directrice de cabinet adjointe du MENA, Anastasie Kacou Sépou, représentant la ministre Mariatou Koné, a félicité les acteurs de ce programme innovant et a traduit la gratitude du ministère à tous les partenaires techniques et financiers de ce programme, tels que Teaching at the right level (TRECC), Tarl Africa, Poverty action (IPA), l’équipe de recherche du projet. Selon le directeur pays de Tarl Africa, Amos Dembélé, ce sont plus de 165.000 élèves qui ont été touchés au cours de l’année scolaire 2022-2023, avec l’implication de 5000 enseignants dans 1229 écoles. « La phase pilote du PEC a démarré en 2018-2019 dans 129 écoles primaires des directions régionales de Divo, Soubré, San-Pedro, Daloa et Bouaflé. Après quatre années d’expérimentation de cette approche pédagogique, nous sommes satisfaits des résultats obtenus en termes d’amélioration et de qualité du niveau des enfants », s’est-il réjoui.
Manuel Zako