Ce lundi 15 mai 2023, les députés membres de la Commission des affaires sociales et culturelles (CASC) ont adopté le projet de loi d’orientation relatif à la jeunesse. Ce projet a été présenté par le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service Civique, Mamadou Touré. Selon lui, ce projet de loi apporte une réponse institutionnelle et légale au développement et à l'autonomisation de la jeunesse en Côte d'Ivoire. Il consacre non seulement les bonnes pratiques en usage, mais encore, renforce le cadre réglementaire et législatif existant par la prise en compte du contexte socio-économique et de l'environnement politique.
Il a également l’avantage de définir et clarifier les objectifs qui restent la formation des jeunes sur tous les plans notamment, l’encadrement de la formation et l’insertion des jeunes en vue d’élargir leur sphère de compétence pour qu’ils contribuent au mieux, au développement du pays tout en garantissant la transparence et l’égalité de chance dans tous les processus de développement. Ainsi, ce projet apporte plusieurs innovations susceptibles d'assurer la promotion, l'autonomisation et l'insertion socio-économique des jeunes. Ce sont notamment, la création du statut d'« encadreur de jeunes », qui comprendra toutes les personnes physiques ou morales servant d'interface entre les jeunes et les autorités traditionnelles, administratives et politiques, entre autres les responsables d'organisations de jeunesse dans les zones rurales qui ne sont, très souvent, plus dans la tranche d'âge de 15-35 ans et la consécration d’une clause d’impact jeunesse dans l’ensemble des interventions gouvernementales pour illustrer la priorité accordée à la jeunesse dans la conception des politiques publiques.
À ces innovations, il faut ajouter l’amélioration de la participation des jeunes aux activités de développement, aux affaires publiques et aux processus de décision, l’institutionnalisation de la participation de la jeunesse au débat public, à la prise de décisions et aux processus de développement aux niveaux national, régional et international, sur une base régulière et légale, à travers la garantie de la représentation des jeunes dans les assemblées totalement ou partiellement élues, une meilleure coordination entre les interventions tant gouvernementales que celles, émanant de la société civile et la mise en œuvre d’actions pertinentes pour améliorer la situation des jeunes à travers l’éducation, la formation et le développement des compétences. L’ensemble des députés membres de cette commission ont salué ledit projet, qui selon eux, souscrit pleinement à la vision du président de la République en faveur de la jeunesse ivoirienne.
Manuel Zako