Société

Université Félix Houphouët-Boigny: Des journalistes violentés par des éléments de la FESCI

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La cheffe du commando de la FESCI, Adeba Kenza alias « La Pharaonne ». (Photo : DR)
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Des journalistes, parmi lesquels figure le président de l’Union des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), Jean-Claude Coulibaly, ont été pris à partie hier, jeudi 16 mars 2023, à l’Université Félix Houphouët-Boigny. L’ « expédition punitive » était conduite par une bande dénommée « Gestapo », qui était conduite par une étudiante, connue sous le sobriquet de « La Pharaonne ».

A l’invitation de l’association des étudiants en communication (ADESCOM), plusieurs journalistes devaient participer à un panel. Il s’agit de Jean-Claude Coulibaly, président de l’UNJCI, d’André Sylvère Konan, patron de presse et analyste politique et Marie-Laure N’goran, présentatrice vedette de la télévision nationale. Alors qu’ils avaient pris place dans l’amphithéâtre A où devait se tenir la cérémonie, voilà qu’un groupe de jeunes vêtus de noirs, identifiés comme des éléments de la Fédération estudiantine et scolaire (FESCI) font irruption dans la salle et intiment l’ordre à tout le monde de sortir de la salle. Conduits par une étudiante au physique de garçon manqué, qui se fait appeler « La Pharaonne », ces éléments de la FESCI manquent de peu de faire vivre un mauvais quart d’heure aux invités de l’association des étudiants du CERCOM. « Nous étions tranquillement assis au premier rang, dans l’amphi A de l’université de Cocody où nous devions prendre part à un panel organisé par l’association  des étudiants du CERCOM (…)

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Au cours des allocutions, autour de 11h30, des jeunes gens vêtus de t-shirts noirs, visiblement de la FESCI, ont fait irruption dans la salle. Une jeune fille,  du genre garçon manqué, certainement la cheffe du commando, demande, sur un ton autoritaire, à tout le monde de vider l’amphithéâtre, pendant que ses camarades s’attelaient à débrancher la sono », témoigne le président de l’UNJCI.

Cette faction de la FESCI se serait ainsi tristement illustrée pour protester contre le sort que les médias nationaux infligeraient à ce syndicat à travers le traitement de l’information touchant aux agissements des personnes s’en réclamant. Pour la cheffe du commando, qu’on dit s’appeler à l’état civil Adeba Kenza et serait étudiante en Master 2 de sciences politiques et des organisations, il s’agissait de casser du journaliste pour leur faire payer la façon dont ils traitent la FESCI dans leurs reportages. S’étant sans doute rendu compte de la bêtise commise par ses membres, auteurs de cette violence sur des journalistes, la direction du syndicat a appelé le président de l’UNJCI pour exprimer ses regrets et présenter ses excuses.

Assane Niada

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