En attendant sa certification en tant qu’institution, le Conseil du coton et de l’anacarde (CCA) a modifié son logo. Son changement est parti du conseil par la direction générale que l’institution souffrait d’une visibilité. Le nouveau logo qui n’est pas une déclinaison d’un autre logo par son originalité est aux couleurs nationales. Il y a trois éléments qui sont mis en valeur à savoir le pays (la Côte d’Ivoire), le coton en vert et l’anacarde en orange. L’orange symbolise la forte valeur positive qu’elle apporte, l’optimisme, la bonne humeur et le dynamisme. Le blanc caractérise la pureté, la prospérité, la propreté et la simplicité. Quant au vert, il traduit l’équilibre de la nature, l’écologie et la renaissance.
Dr Adama Coulibaly, directeur général du CCA dans sa prise de parole a indiqué que l’institution qu’il dirige est « résolument engagée dans les orientations stratégiques du président de la République et du gouvernement en termes de la bonne gouvernance. Le conseil ambitionne d’être la filière leader en terme de bonne gouvernance ».
Selon lui, la communication visuelle utilise à la fois des supports physiques et numériques. Le CCA institution de régulation, de suivi et de développement des filières coton et anacarde, dispose certes d’une identité visuelle qui leur a permis de réaliser de bon résultats en matière de communication institutionnelle. Mais, du fait de la trop grande proximité de cette identité visuelle avec celle du Conseil café-cacao, certaines confusions ont dû amenuiser l’efficacité de la communication du CCA en direction du grand public, a déploré le DG. Poursuivant, il a relevé que d’autres difficultés d’ordre techniques n’ont pas toujours permis la déclinaison de cette identité visuelle sur certains supports de communication, ce qui a naturellement brouillé, en certaines occasions événementielles, la visibilité de l’image du conseil. Dr Adama Coulibaly a fait savoir qu’une identité visuelle en tant que représentation symbolique et graphique d’une société, d’une marque ou d’une institution « doit servir à différencier ladite société, marque ou institution des autres qui peuvent être des concurrents ou des institutions complémentaires avec des cœurs de métier différents. Le logo doit être aussi lisible, immédiatement mémorisable et techniquement exploitable sur tous les supports ». C’est pourquoi a-t-il poursuivi que dans le cadre de la redynamisation de sa politique de communication, « le conseil s’est doté d’un logotype plus professionnel, facilement lisible et identifiable qui porte ses valeurs et traduit clairement le cœur de son métier. Le nouveau logo se décline facilement et techniquement acceptable sur différents supports ».
Ernest Famin