L’objectif de ces séances est de recueillir les avis des différents acteurs intervenant dans la protection des enfants, sur la thématique de la resocialisation des enfants, avant de les porter devant les Parlementaires. Selon la ministre Nassénéba Touré, il s’agit de consolider les actions entreprises par l’État de Côte d’Ivoire en renforçant les instruments juridiques de protection des enfants, mais surtout celles en faveur des enfants, de la femme et de la famille.
Lors de cette première journée, elle n’a pas manqué de relever les initiatives déjà entreprises par le gouvernement ivoirien. Dont, l’école obligatoire pour les enfants de 6 ans à 16 ans, la réduction du taux de mortalité infantile et la lutte contre les violences faites aux enfants. Dr Najat Maalla N’Jit, représentante pays de l’ONU chargée des violences faites aux enfants a expliqué que les enfants en rupture sociale ne forment pas un groupe homogène. Ils diffèrent par leurs âges et leur cultures. Leurs santés mentales et physiques devraient être pris en compte dans la recherche de solutions. Pour elle, de nombreuses raisons les entrainent donc dans les rues.
Il est de ce fait important de protéger ces enfants en danger. « Ils ont besoin de soins et de protection d’urgence. Les politiques de prévention et de prise en charge doivent tenir compte de la diversité des besoins. Ce qui nécessite des réformes juridiques, la mise en place de services multisectoriels, accessibles à tous sans discrimination », a-t-elle conclu.
Les intervenants de cette première journée ont plaidé à la majorité, pour une assistance et une insertion durable de cette frange de la population.
Bema Bakayoko