À l’approche de la fête de Pâques, comment organisez-vous le voyage de vos passagers ?
Depuis 48h, nous connaissons une grande affluence au niveau de toutes nos gares sur l’étendue du territoire national. Il y a un flux migratoire important vers la ville de Bouaké qui représente désormais, la capitale de la Pâques chaque année. En vue de répondre aux besoins des populations, nous avons amélioré nos stratégies pour que les passagers soient satisfaits. Nous avons créé un service additionnel qui est la ligne express. C’est un voyage sans escale avec pour destination directe Bouaké. Depuis 48, nous avons réaménagé nos différents programmes. Les guichets s’ouvrent à partir de 4h du matin et les premiers départs sont prévus pour 5h et 5h 30 mn du matin. Alors qu’habituellement, les premiers départs étaient prévus pour 6h ou 6h30 mn et l’ouverture des guichets à 5h 30mn.
Quelle est la fréquence des départs à quelques jours de la fête comparée à l’année dernière ?
Cette année, nous enregistrons beaucoup de fluidité dans notre gare, parce que nous avons amélioré considérablement le parc auto afin que nos gares ne soient pas bondées de monde et que nos clients ne passent pas beaucoup d’heures à attendre. Présentement, il est 13h et nous avons déjà enregistré plus d’une vingtaine de départs et la gare parait vide et c’est ce que nous voulons, en évitant de faire attendre longtemps nos passagers. Par contre, l’année dernière, à cette même heure, nous étions entre 10 ou 15 départs, parce qu’il y avait insuffisance de cars et il y avait beaucoup de monde dans les gares qui se bousculaient. Mais cette année, il n’y a pas de bousculade.
Votre compagnie a-t-elle été sollicitée pour des convois ?
C’est une question qu’il ne faut même pas poser. C’est une évidence. Nous sommes à 20 convois par jour pour Bouaké, exclusivement.
Quelles sont les mesures sécuritaires prises pour vos passagers ?
Pour cette période de grande affluence, il était nécessaire pour nous de rencontrer les forces de l’ordre pour les mettre à contribution, ainsi que la police municipale pour que nous puissions traiter le cas des embouteillages autour de nos gares. Et traiter aussi le phénomène des « gnambros » autour de nos gares, parce qu’ils constituent un vivier de violence.
Vos effectifs ont-ils augmenté ?
À certains niveaux, nous avons envoyé un service additionnel, notamment au service bagage, parce qu’il y a nécessité de renforcer l’équipe afin que le chargement des cars ne constitue pas un handicap pour le temps mis pour l’embarquement. Pour la circonstance, ce personnel est estimé à une centaine.
Ernest Famin
