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Interview/Carême chrétien Père Boyo Bertin-Yvon Yapi : « Le jeune est obligatoire »

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Commencé le mercredi 02 mars par la prise des centres comme cela est de tradition, le carême chrétien catholique qui dure 40 jours, tire à sa fin. À une dizaine de jours de la fin du carême, l’abbé Père Boyo Bertin-Yvon Yapi, prêtre catholique de la Paroisse Saint Joseph Epux Ayamé, se prononce sur l’importance de ces derniers jours et fait des recommandations pour les chrétiens afin de bénéficier des grâces pour les jours restants qui précèdent la fête de Pâques.

 

C'est le dernier virage du carême chrétien. Cela revêt-il un sens particulier pour le chrétien catholique?

 

Oui, cela revêt un sens particulier pour nous les chrétiens, dans la mesure où nous sommes à une semaine décisive qui nous conduit à la fête de Pâques de notre Seigneur rédempteur, Jésus-Christ. Cette dernière semaine est appelée semaine sainte et, au cours de celle-ci, nous sommes invités à aller en profondeur avec le Christ Jésus. Tout chrétien est invité à prendre part aux différentes célébrations liturgiques et de les vivre sincèrement. Au cours de cette semaine, nous avons trois grands moments : l'institution de l'eucharistie, le grand chemin de croix du vendredi saint et la fête de Pâques.

 

Ces derniers jours sont-ils obligatoires pour les chrétiens ?

Nous ne parlerons pas d'obligation dans la mise en pratique des recommandations liées à ce temps fort, mais de sa nécessité.

 

 

 

Comment doivent-ils faire leur carême ?       

Selon les recommandations de l'église, le jeûne est obligatoire le vendredi saint pour tous ceux et toutes celles qui sont dans les conditions de jeûner. Excepté les personnes du troisième âge, les enfants de moins de 15 ans, les femmes enceintes et les malades, le chrétien est invité à observer le grand silence du vendredi Saint.

 

Les chrétiens doivent-ils faire des sacrifices spécifiques (offrandes à l'église, dons à des inconnus) pour espérer bénéficier des grâces particulières ?

Nous ne parlerons pas d'obligation, mais de devoir de charité vis-à-vis du prochain. Les privations que nous nous sommes imposées durant ce temps de carême doivent nous conduire à des actes de charité.

 

Un appel à l'endroit des chrétiens catholiques pour bien terminer leur carême

Je dirais tout simplement qu'il faut tenir bon dans les résolutions que nous avons prises au début de ce temps fort. L'ennemi cherchera à nous détourner de l'objectif car, il sait quelles grâces, quelles bénédictions, Dieu prépare pour nous. Alors, il sera prêt à nous faire dérailler, à nous empêcher de ressusciter avec le Christ. Tenons bon et ferme dans notre marche à la suite de notre Seigneur Jésus-Christ. Allons avec lui sur la croix le vendredi saint pour crucifier tout ce qui nous empêche de faire la volonté de Dieu. Ainsi, le dimanche de Pâques, nous pourrions chanter les merveilles de Dieu qui fera de nous, une nouvelle créature.  

Ernest Famin

 

 

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