Société

Terminus 32 : Tout sur les violents affrontements entre populations et forces de l’ordre

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Les quartiers Divo, carrefour marché, « Terminus 32 » et carrefour Fanny de la commune de Koumassi, ont été le théâtre de trouble ce mardi 16 novembre 2021. Et pour cause, une opération de déguerpissement commanditée par la mairie de Koumassi.

En effet, de violents affrontements ont eu lieu entre les riverains de ces quartiers et les forces de l’ordre qui y étaient présentes pour sécuriser cette opération. Les populations ont opposé une résistance farouche aux agents de la mairie et aux forces de l’ordre, perturbant ainsi, très fortement, le bon déroulement de cette opération de déguerpissement. En réaction, les forces de l’ordre font usage de tirs de gaz lacrymogène pour tenter de disperser les nombreux riverains en colère.

Les deux camps sont face à face. Lorsque les forces de l’ordre chargent, les populations se bandent les muscles, de plus belle. Des jets de pierre pleuvent sur l’impressionnant dispositif des forces de sécurité. La réplique est immédiate, plusieurs détonements se font entendre. Une pluie de gaz lacrymogène s’abat sur le secteur. La fumée épaisse empêche la population surexcitée de voir de l’avant. Jambes à leur cou, les badauds disparaissent dans les couloirs du quartier.

Les forces de l'ordre ont dû employer la manière forte, avant que le bulldozer ne puisse passer à l'acte. Dès lors, un char avant blindé ouvre le passage pour les machines qui commencent la démolition des baraques et autres habitations bâties sur le site en question. Les badauds, poussés hors du périmètre, se dispersent dans les quartiers. C'est donc sous une surveillance accrue des gendarmes et policiers que le déguerpissement a pu se faire. Au moment où nous mettions sous presse à 16 heures, les gaz lacrymogènes s’abattaient toujours sur le quartier.

Le vendredi 12 novembre dernier, ce secteur était également le théâtre de violentes échauffourées entre populations et forces de l’ordre dans le cadre de cette lutte menée par le maire Cissé Bacongo contre le désordre urbain.

Joël Dally

 

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