Santé

Pharmacopée africaine : Une unité de production de médicaments traditionnels bientôt inaugurée à Biabou (Abobo)

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Adou Tano Albert. (Photo DR)
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Le naturothérapeute Adou Tano Albert dit « le chercheur qui trouve » a ouvert une unité de production de médicaments à base de plantes au quartier Biabou d’Abobo. Cette unité sera inaugurée le vendredi 16 décembre 2022.

Une unité de production de médicaments faits à partir de plantes, située au quartier Biabou (derrière la pharmacie Biabou mosquée) dans la commune d’Abobo, sera inaugurée le vendredi 16 décembre 2022. Elle est l’œuvre du naturothérapeute Adou Tano Albert dit «Le chercheur qui trouve ». Le fait est inédit car il est l’un des rares naturothérapeutes à avoir réalisé ce que l’on pourrait qualifier de prouesse. L’inauguration sera faite par le président de la conférence annuelle de l’Eglise méthodiste unie de Côte d’Ivoire, le Bishop Benjamin Boni. Le naturothérapeute a voulu à travers la présence du Bishop témoigner sa reconnaissance à Dieu. Estimant que la réalisation du projet est à mettre à l’actif de Dieu. Toutefois, selon Adou Tano Albert, le ministère de tutelle notamment celui de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, enverra un émissaire pour approuver la légalité des activités menées par l’unité de production, au cours du mois de février 2023.

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L’un des points saillants de la cérémonie d’inauguration sera le temps consacré aux témoignages. « Certains des malades que nous avons pu soigner, viendront témoigner », mentionne Adou Tano Albert. Au nombre des patients guéris, il y aura un togolais qui souffrait d’insomnie chronique, un pasteur atteint de diabète avec un taux de sucre de 4 à 5, des cas de cancer, et bien d’autres cas.

S’agissant des perspectives, celui qui se fait appeler le « chercheur qui trouve » ambitionne de construire une grande usine pour produire à une échelle plus grande les médicaments. Il compte sur le soutien des autorités compétentes pour y arriver. Surtout qu’il a construit sur fonds propres l’unité de Biabou. Elle lui a coûté tout de même plus de 100 millions F CFA.

Aristide Otré

 

 

 

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