La Journée africaine de la médecine traditionnelle est célébrée le 31 août de chaque année. L’édition 2022 a été placée sous le thème « Deux décennies de la Journée africaine de la médecine traditionnelle: progrès accomplis vers la réalisation de la couverture sanitaire universelle en Afrique ».
L’instauration de cette journée en 2003 a favorisé la mise en œuvre sur le continent africain, des stratégies régionales de l’OMS pour la promotion et le renforcement du rôle de la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé ainsi que la mise en œuvre des plans d’actions. « Dans le domaine de la promotion de la médecine traditionnelle, c’est la volonté qui manque le moins sur ce continent. En Côte d’Ivoire, la médecine traditionnelle est également très florissante. Les promoteurs de la médecine traditionnelle, les vrais, sont nombreux et très actifs. C’est le lieu pour nous de les féliciter pour le travail merveilleux qu’ils accomplissent chaque jour », a déclaré Dr Ané lors de la cérémonie officielle.
« Depuis des siècles, la médecine traditionnelle constitue une source de soins de santé fiables, acceptables et accessibles à un coût abordable pour les populations africaines. La Journée africaine de la médecine traditionnelle est célébrée afin de reconnaître la contribution essentielle de la médecine traditionnelle à la santé et au bien-être de plusieurs générations d’Africains sur le continent », a-t-il relevé.
Le représentant du Représentant de l’OMS a profité pour lancer un appel auprès du gouvernement ivoirien en vue de renforcer la collaboration entre les institutions scientifiques, technologiques et d’innovation, les praticiens de la médecine traditionnelle et le secteur privé, afin d’accélérer « la recherche-développement » et la fabrication locale de médicaments traditionnels pour le bien-être des populations africaines.
Les États saisissent cette journée pour susciter des réflexions autour des politiques nationales relatives à la médecine traditionnelle et à la culture de plantes médicinales. Mais également, pour renforcer la formation des praticiens de la médecine traditionnelle et leur collaboration avec leurs collègues de la médecine conventionnelle.
Joël DALLY avec AIP