Santé

Tout savoir sur les transpirations nocturnes

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Souffrir de sueurs nocturnes, est l’un des symptômes de la ménopause. Ce phénomène peut aussi survenir pendant la pré-ménopause. 

La sueur, joue un rôle physiologique capitale et cette dernière est composée d’eau, de plusieurs molécules et de sel. Nous perdons entre 0,5 à 1L de sueur par jour sans souvent s’en rendre compte et 8L en cas  d’effort physique très intense. La  sueur permet de réguler la température de l’organisme ; elle rafraichie la peau et les vaisseaux  sanguins en s’évaporant. Lorsque nous faisons un effort, notre  corps chauffe et la sueur refroidit  ce dernier. En générale, la sueur  n’est pas fétide (odeur désagréable) ; cette odeur provient des bactéries qui sont naturellement présentes sur notre corps  et se nourrissent du liquide produit par les glandes sudoripares. Plus le temps passe, plus les bactéries se nourrissent et plus cette  odeur fétide s’intensifie. Les sueurs nocturnes représentent une transpiration soudaine et excessive durant le sommeil. Cette transpiration peut apparaitre de manière ponctuelle ou se répéter plusieurs nuits d’affilée.

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La production excessive de sueurs est appelée « hyperhidrose ». Globalement, les sueurs nocturnes sont la conséquence d’une stimulation du système nerveux sympathique qui est l’un des systèmes nerveux autonomes de l’organisme. L’origine de cette sudation est l’excitation de ce système nerveux. 
Néanmoins, les causes sont multiples. Avant d’évoquer le caractère pathologique des sueurs nocturnes, il est primordial d’éliminer les étiologie environnementales tels que : le stress, le port de vêtements trop chaud pour dormir, utilisation des couvertures très lourdes, une activité physique avant le coucher, une alimentation épicée, une chambre surchauffée. Les sueurs nocturnes peuvent aussi être un des effets secondaires d’un traitement (anti-dépresseur, anti-diabétique), ou être dues à un sevrage alcoolique ou tabagique. Particulièrement chez la femme, la période menstruelle ou les effets de la ménopause peuvent être une étiologie de sueur nocturne.
Lorsque les sueurs nocturnes sont rares, les inquiétudes sont minimes. Par-contre, si elles reviennent régulièrement et ou 
sont associés à d’autres symptômes comme la perte de poids, une asthénie physique permanente et prononcé, une consultation chez le médecin est impérative. Les sueurs nocturnes sont parfois révélatrices d’une maladie. Il s’agit d’un symptôme de plusieurs maladies, tels que  le syndrome d’immuno-défience acquise, une infection aigue ou chronique, une hyper-thyroïdie. Autres hypothèses s’alignent allant de l’apnée du sommeil à une tuberculose pulmonaire. Également, les sueurs nocturnes sont couramment associées à un certain type de cancer. Aussi, les sueurs nocturnes peuvent évoquées le syndrome des jambes au repos (caractérisé par une envie irrésistible de bouger les jambes et souvent certaines parties du corps comme les bras), un reflux gastro-œsophagien et un trouble hormonal. 
Afin de déterminer les causes de ces sueurs nocturnes, un examen médical est nécessaire. Le médecin, grâce à son regard multidimensionnel, procédera à une enquête minutieuse qui permettra de déterminer depuis quand elles sont apparues et quelles sont les circonstances. 


Joël DALLY avec Écho Santé

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