Santé

Allo Dr/Santé mère-enfant: Pourquoi la césarienne est tant redoutée !

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La césarienne est au centre de l’affaire du décès de dame Aya Solange à Daloa. (Photo : DR)
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La césarienne est un acte médical très redouté en Côte d’Ivoire par les familles. Il est de notoriété que toute femme porteuse d’une grossesse craint l’idée qu’elle peut subir une césarienne le jour de son accouchement.

 C’est un réel objet de crainte. Au nombre des multiples raisons pour cette hantise à se faire césariser, les fiances. En effet, accoucher par césarienne n’est pas à la portée de toutes les bourses. Cette pratique médicale occasionne des frais importants aussi bien dans les établissements sanitaires du secteur public que du secteur privé. Dans les cliniques privées, la césarienne coûte les yeux de la tête, à la différence des centres hospitaliers universitaires, régionaux ou dans les hôpitaux généraux. Accouché par voie basse sans intervention chirurgicale, paraît donc aux yeux de nombreuses familles, la chose plus souhaitable, car beaucoup moins coûteuse que le recours à la césarienne. Tout le contraire dans les pays développés. En Occident où le taux de mortalité maternelle est très bas, la césarienne est vue autrement. C’est une intervention très souhaitée de façon générale par les familles. La crainte que suscite la césarienne pour une femme enceinte dans les familles africaines, est tout autre dans les pays développés. Historiquement, selon plusieurs publications, la césarienne a été inventée pour aider à solutionner les accouchements difficiles. Selon plusieurs publications savantes, le fort taux de mortalité maternelle est à l’origine de l’invention de la césarienne. Les recherches scientifiques en matière de technologie médicale, ont abouti à cette méthode qui est la césarienne.

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En Côte d’Ivoire, l’actualité médicale ces derniers jours, est dominée par le décès d’une femme en couche, décès survenu le vendredi 19 août 2022 au Centre hospitalier régional (CHR) de Daloa. Il s’agit de Yao Aya Solange, une institutrice de 37ans. La césarienne est au centre de cette affaire, selon les explications fournies aux premières heures du drame par le cabinet du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle. À en croire le directeur de cabinet du ministre de la Santé, ce décès « évitable de trop », est dû au fait que le médecin gynécologue n’a pas préconisé la césarienne à la parturiente.  Une situation qui conduit à s’interroger sur le moment où la césarienne doit être pratiquée.

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