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Interview/Accusation de Johnny Patcheko contre Kobenan Kouassi Adjoumani/ Jean-Stéphane Akichi, coordonnateur de l’UJ-RHDP dans le Gontougo : « N’accordons pas du crédit à Johnny Patcheko...»

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Pour Jean-Stéphane Akichi, Johnny Patchko n’a pas de crédibilité (Ph :DR)
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Jean-Stéphane Akichi est le vice-président national chargé des affaires extérieures et de la diaspora de l’Union des Jeunes du RHDP (UJ-RHDP). Coordonnateur de l’UJ-RHDP dans la région du Gontougo, il aborde dans cette interview la candidature d’Alassane Ouattara à la présidentielle. Il revient sur les accusations portées par Johnny Patcheko contre le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières qui défraie la chronique sur les réseaux sociaux.

Quel bilan faites-vous de la révision de la liste électorale au niveau de la jeunesse dans la région du Gontougo ?

Je voudrais adresser mes félicitations aux jeunes du RHDP dans la région du Gontougo. Nous avons mouillé le maillot pour que l’opération puisse bien se dérouler. Cela afin que nous puissions faire enrôler le maximum de nouveaux-majeurs. J’associe à ses remerciements, le coordonnateur principal du RHDP dans le Gontougo, le ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani. Il ne ménage aucun effort pour nous aider à promouvoir les actions du parti sur le terrain dans la région. Merci également à l’ensemble des 14 délégués départementaux du RHDP dans le Gontougo qui animent avec maestria la vie du parti au sein de nos coordinations dans la région.

Après le président Félix-Houphouët Boigny, tous ceux qui se sont succédés n’ont véritablement pas apporté la stabilité.

 

Quelles sont les raisons qui emmènent les cadres du RDHP à souhaiter la candidature du président de la République, Alassane Ouattara en 2025 ?

La candidature du Chef de l’Etat Alassane Ouattara n’est pas soutenue seulement par moi ou le RHDP. C’est la majorité des Ivoiriens qui la souhaite. Avec lui, notre pays a atteint un niveau de développement sans précédent. Aujourd’hui nous avons assez d’infrastructures. Nous avons surtout la stabilité dans le pays. Il faut reconnaitre qu’après le président Félix-Houphouët Boigny, tous ceux qui se sont succédés n’ont véritablement pas apporté la stabilité. Nous avons le coup d’Etat de 1999, la rébellion de 2002, la crise post-électorale de 2010. Depuis que le président de la République, Alassane Ouattara est à la tête de ce pays, nous avons non seulement atteint un niveau de sécurité élevé, mais, nous avons retrouvé notre place dans le concert des Nations. Quand nous allons dans les autres pays, nous sentons véritablement que notre pays est respecté. Nous en sommes fiers. Au-delà de ça, nous avons une économie qui se porte bien. Avec un système sanitaire qui va à merveille.  Aujourd’hui nous avons plus d’écoles.  Tout cela est fait de par le leadership du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara. Il faudrait que nous lui accordions un autre mandat. Et surtout parce que la Constitution le lui permet.

Nous occupons véritablement le terrain afin que le président de la République, Alassane Ouattara puisse remporter l’élection dès le 1er tour.

Comment préparez-vous l’élection présidentielle sur le terrain politique ?

Nous sommes proches de nos populations. Sur l’ensemble du territoire national, le RHDP est le parti qui s’est le plus implanté. Nous adoptons la politique de proximité avec nos parents. Nous encadrons également les nouveaux-majeurs. Nous occupons véritablement le terrain afin que le président de la République, Alassane Ouattara puisse remporter l’élection dès le 1er tour.

Nous n’allons pas aller de négociation en négociation dans notre pays. 

Le Parti des peuples africains section Côte d’Ivoire (PPA-CI) réclame une amnistie pour son président Laurent Gbagbo. Êtes-vous favorable à cela ?

Je ne suis pas favorable pour une amnistie en faveur de Laurent Gbagbo. Nous n’allons pas aller de négociation en négociation dans notre pays. La politique c’est pour servir le peuple et non un individu. Dans l’application des lois de notre pays, il ne devrait pas être inscrit sur la liste électoral. Il faut qu’on respecte les lois en Côte d’Ivoire. Lors de la dernière élection présidentielle au Sénégal, le candidat Ousmane Sonkoh était inéligible. Les Sénégalais n’ont pourtant pas brûlé leur pays pour cela. Il a délégué Diomaye Faye, le président actuel pour être candidat. Ils sont allés à l’élection et ils l’ont remportée. Si le PPA-CI estime qu’il est majoritaire auprès de la population, il peut choisir un autre candidat.  La politique ce n’est pas de choisir un seul individu. J’invite les jeunes du PPA-CI à ne pas se mettre dans des choses qui pourraient emmener notre pays en arrière. Changeons de mentalité et faisons la politique sainement.

Johnny Patcheko est amuseur public. Il n’est pas crédible.

 

Quel commentaire faites-vous sur la sortie du cyberactiviste Johnny Patcheko  à l’endroit d’un cadre du RHDP, dont Kobenan Kouassi Adjoumani ?

Johnny Patcheko est amuseur public. Il n’est pas crédible. Il n’est d’ailleurs pas un politicien. Il pense que la politique se fait sur les réseaux sociaux. Lors des élections législatives de 2021, il était candidat. Il n’a même pas eu plus de 400 voix dans sa circonscription électorale.  Le ministre d’Etat, Kobenan Kouassi Adjoumani est député de la nation depuis 1995 de façon continue. Il n’a jamais perdu une seule élection locale. Nous n’allons pas descendre dans des bassesses à cause d’un individu de sa trempe. Le débat politique doit être constructif.

Il n’a jamais été proche du ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani ni du RHDP.

 

Selon lui, il faisait partie des militants du RHDP il y a quelques temps. Comment expliquez-vous ce revirement ?

Johnny Patcheko est une personne sans conviction. Il est comparable à un mendiant de carrefour qui fait des éloges au plus offrant. Il n’a jamais été proche du ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani ni du RHDP. Ne confondons pas faire une photo avec un individu et être proche de lui. Tout le monde sait que le ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani est un Homme ouvert. N’accordons pas du crédit à Johnny Patcheko. La jeunesse ivoirienne mérite mieux.

 

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Comment expliquez-vous le fait que sa sécurité serait menacée ?  

Johnny Patchko a quitté la Côte d’Ivoire pour se rendre en Finlande. Il est revenu et il vaquait à ses occupations. Pendant tout ce temps, il n’a pas été inquiété. Je me réjouis de cela. Ça veut dire que la liberté d’expression est une réalité en Côte d’Ivoire sous le président de la République Alassane Ouattara.  

Mais s’il n’a pas de preuves, ça veut dire qu’il dit des choses juste pour nuire au ministre d’Etat.

Pensez-vous que cela serait le cas s’il était présent en Côte d’Ivoire actuellement ?

La liberté et le libertinage sont différents. S’il était en Côte d’Ivoire et qu’il apportait les preuves des accusations portées contre M. Kobenan Kouassi Adjoumani, il ne serait pas inquiété. Mais s’il n’a pas de preuves, ça veut dire qu’il dit des choses juste pour nuire au ministre d’Etat.

Quels sont vos vœux à l’endroit de la Côte d’Ivoire et des jeunes en cette année électorale ?

Je voudrais souhaiter mes meilleurs vœux à tout le monde aux jeunes du RHDP. Je leur souhaite du succès, la prospérité et plus d’actions.

Aller à une élection ne signifie pas que nous devons mener la guerre. Nous sommes des frères et sœurs au-delà de tout. Nous devons construire la nation ivoirienne de par nos divergences. Il faudrait que nous puissions voter dans la paix.

 

Réalisée par Bema Bakayoko

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