Il a mis à profit ce moment pour répondre à l’ancien président de la République, Laurent Gbagbo. Ce dernier avait récemment critiqué la politique économique du président Alassane Ouattara, affirmant que l’argent ne circule plus dans les poches des Ivoiriens.
« J'ai vu des gens ces temps-ci clamer tout haut que l'argent ne circule pas dans les poches des Ivoiriens et que sous d'autres cieux, l'argent circulait. Effectivement, on l'a vu peut-être l'argent circulait. Mais on voyait plus l'argent circuler dans les maquis de Yopougon, dans les boîtes de nuit avec les hautes personnalités », répond Kobenan Kouassi Adjoumani à Laurent Gbagbo qui, faut-il le souligner, a déclaré à Gadouan, le 1er décembre 2024 : « Nous avons vécu une époque où l’argent circulait et enrichissait tout le monde, même pendant les périodes difficiles ». Des propos perçus comme une critique directe des priorités économiques actuelles du pouvoir du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP).
Pour le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, sous la gouvernance d’Alassane Ouattara, l’argent travaille. « Regardez autour de vous. Il y a trois ans, il n’y avait rien ici. Devant moi, se trouve une grande bâtisse où sont parqués des intrants. Derrière, il y a des silos de stockage pour conserver nos produits. L’expérience a montré que plus de 30% de nos produits n’arrivent pas à la consommation, faute de conservation. Aujourd’hui, nos produis sont stockés, conservés ». Il ajoute qu’au cas où ils ne sont pas écoulés, ils sont transformés dans des usines, pour éviter qu’ils pourrissent.
En suscitant les investissements, le chef de l’Etat, selon le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, fait venir l’argent, qui travaille pour le bien de tous. Toute chose qui bénéficie à tout le monde. « Derrière moi, nous avons visité tout à l’heure, il y a des usines de transformation. Qui dit mieux. Le président Alassane Ouattara en permettant qu’il y ait des investissements, travaille pour que l’argent arrive. Une fois que c’est fait, alors l’argent pourra circuler de poche en poche ».
« N’écoutez pas les oiseaux de mauvais augure qui sont prompts à dire que la Côte d’Ivoire s’endette. Mais si la Côte d’Ivoire s’endette, c’est pour travailler. Dites-leur qu’ici à Badikaha, l’endettement de la Côte d’Ivoire vous sert. Puisqu’aujourd’hui, on a des bâtisses partout. Aujourd’hui, on a la possibilité d’aménager des espaces pour construire de barrages pour permettre à nos populations de pouvoir s’auto suffire. Il faut le leur dire », a-t-il souligné.
Aristide Otré