Au sujet la Révision de la liste électorale, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly se réjouit de la participation de tous les partis politiques à l’opération. « Je voudrais me réjouir que cette année les choses se soient bien passées parce que ce à quoi nous étions habitués dans ce pays, c’était le boycott systématique. Les gens refusaient de rentrer dans le processus.
Je tiens ici à saluer la maturité, qui a gagné les acteurs politiques de sorte qu’aujourd’hui tous se soient inscrits dans ce processus et aient demandé à leurs partisans d’aller s’inscrire sur la liste électorale ». Pour lui, si malgré la mobilisation des partis politiques, la Commission Electorale Indé pendante (CEI) et le gouvernement, les objectifs n’ont pas été at teints, l’on ne saurait prorogée indéfiniment cette opération. Il rappelle qu’au-delà, il y a des délais constitutionnels d’organisation de l’élection à respecter. « On ne peut pas repousser de façon éternelle cette première partie du processus, qui peut impacter les autres parties ».
De l’interpellation de personnes exhibant des liasses de billets de banque
Le porte-parole du gouvernement a indiqué que ce n’est pas la première fois que les services de l’Etat interpellent une personne en possession de liasse de billets de banque, non sans oublier d’indiquer que la mise sous mandat de dépôt de l’influenceur et ses complices n’a de surcroît aucun lien avec les récents messages du Groupe d’Action Financière (GAFI) à l’endroit de la Côte d’Ivoire. Il a rappelé qu’un élu de la République a été confronté à cette situation. Et que ce dernier a été libéré après avoir justifié la provenance des ressources. Il a sou ligné que ce dernier n’a pas été inquiété plus que cela.
« Peut-être que le contexte fait que la situation de cet utilisateur des réseaux sociaux prend une proportion différente. Mais pour nous qui suivons les actions de l’Etat, ce n’est pas quelque chose de nouveau », dira-t-il par la suite. Pour conclure sur ce point, le porte-parole du gouvernement, par ailleurs ministre de la Communication, invite les uns et les autres à laisser la justice faire son travail. « Il (influenceur) sera soumis à la rigueur de la loi. Si tant est-il qu’il a commis un délit ». Amené à se prononcer sur des fœtus, un bébé mort-né et du matériel médical usagé découverts près de l’ancienne décharge d’Akouedo, le porte-parole du gouvernement a demandé de laisser l’enquête aboutir. Pour lui, c’est à partir de ce moment que le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle prendra des décisions et que le procureur donnera une suite judicaire à l’affaire.
Aristide OTRE