A cette occasion, Adama Bictogo a salué les efforts des chefs d'État de la région, notamment Alassane Ouattara, Patrice Talon et Faure Gnassingbé, pour ce qu’ils font pour la promotion d’une Afrique solidaire et prospère. Après avoir indiqué que la coopération entre les institutions est essentielle pour relever les défis communs, notamment la lutte contre le terrorisme et la consolidation de la démocratie en Afrique de l'Ouest. « Nous devons consolider notre sous-région en renforçant le Parlement de la CEDEAO afin d’atteindre les objectifs des chefs d'État et de gouvernement, visant la suppression des barrières douanières et la possibilité pour les sociétés des États membres de s'établir librement dans les autres États.
Cela permettra l’émergence de champions régionaux, qui créeront un plus grand nombre d'emplois », a déclaré ce dernier. Le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a également souligné l’importance des organisations d’intégration sous-régionales, au regard des actions menées pour la stabilité et le développement des Etats, et par extension, de la région ouest africaine. « Ces objectifs pourront être atteints en nous appuyant sur les organisations d’intégration sous-régionales, notamment la CEDEAO et l’UEMOA. C’est pourquoi je tiens à renouveler mon appel à l’unité et à la solidarité entre les États membres de l’UEMOA et de la CEDEAO. Ces communautés que nous formons constituent de précieux outils d’intégration sous-régionale et devraient nous permettre de bâtir des ponts entre nos institutions, mais aussi entre nos peuples, tout en assurant la défense commune de nos intérêts ». La cérémonie d’ouverture, présidée par Sévon-Tépé Kodjo Adédzé, président de l’Assemblée nationale togolaise, a rassemblé des personnalités de haut niveau, au nombre desquelles le président du parlement béninois, Gbèhounou Louis Vlavonou, ainsi que la présidente de la commission parlementaire de la CEDEAO, Ibrahim Méminatou.
Aristide Otre