La présidente du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Namizata Sangaré, a réïtéré son engagement pour la vulgarisation des mécanismes africains de promotion et de protection des droits de l’Homme.
Cette célébration s'est tenue sous le thème « Protocole de Maputo à 20 ans : appel à la ratification, à la mise en œuvre, à la domestication et à l’établissement de rapports ».
Selon Namizata Sangaré, la Charte africaine des droits de l’Homme est l’instrument par excellence qui a été élaboré par des experts africains pour les Africains. Raison pourquoi, elle devrait être appliquée par l'ensemble des 25 pays qui l'ont ratifié.
« C’est pourquoi, le CNDH a décidé de marquer d’une pierre blanche cette journée, en réaffirmant son engagement en faveur de la vulgarisation des mécanismes africains de promotion et de protection des droits de l’homme », a notifié Namizata Sangaré.
La Côte d’Ivoire a ratifié le Protocole de Maputo en 2012. « Toutefois, nous exhortons le Gouvernement ivoirien à soumettre son rapport initial et périodique à la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples », a indiqué la présidente du CNDH.
Le CNDH a réédité un ouvrage intitulé, « Les Mécanismes africains de promotion et de protection des droits de l’homme ». Il sera diffusé auprès des chancelleries, des institutions de la République, des organisations de défense des droits de l’homme et des populations, a fait remarquer, Namizata Sangaré.
Bema Bakayoko