Kouadio Konan Bertin, ministre de la Réconciliation nationale s'est prononcé sur le processus de réconciliation nationale. Il était invité par les journalistes et communicateurs musulmans et catholiques de Côte d'Ivoire. Ils ont organisé une journée de paix et de réconciliation le dimanche 04 juillet 2021 au Palm club dans la commune de Cocody.
"Communicateurs catholiques et musulmans, quelle contribution pour la paix et la réconciliation nationale ?", tel était le thème de la conférence de cette journée de paix et de réconciliation.
Prenant la parole, KKB s'est réjoui de cette initiative des journalistes et communicateurs croyants. Cette initiative s'inscrit dans la dynamique de la réconciliation nationale pour appuyer les efforts du gouvernement. Pour le minsitre en charge de cette question, le premier garant de la réconciliation en Côte d'Ivoire est le président de la République Alassane Ouattara. "Vous êtes en train de faire mon travail. Un tel travail ne peut être l'affaire d'un individu. Le premier des réconciliateurs, c'est le président lui-même" a estimé Kouadio Konan Bertin.
Pour parvenir à une véritable réconcilaition en Côte d'Ivoire, KKB a soutenu qu'elle n'est pas l'affaire exclusive d'un groupement politique ou d'un groype de personne ni du gouvernement. Pour lui, la Côte d'Ivoire est au rendez-vous du pardon et non à la guéguerre. "C'est vous qui accompagnez les partis politiques. Le temps actuel n'est plus le temps de la béligérance, c'est le temps de la paix. Tout ce que vous écrivez doit nous accompagner. Votre responsabilité dans le processus de réconciliation est non seulement engagé, mais elle est grande. Aidons-nous les uns les autres. On a passé trop de temps à nous battre pour laisser de côté l'essentiel. Nous ne devons pas rester dans cela éternellement. La réconciliation requiert la mobilisation de toutes les forces vives de la société. Elle ne se limite pas seulement au politique. Que chacun joue sa partition. La réconciliation est un processus de longue haleine qui requiert de la patience et de la tolérenace" a exhorté le ministre de la Réconciliation.
Pour sa part, Jean Claude Coulibaly, président de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (Unjci), a indiqué que le rôle premier du journaliste est d'informer, mais pas à n'importe quel prix. "Les écrits du journaliste doivent édifier, apporter l'harmonie dans la société", et cela avec beaucoup de responsabilité. Pour le président de l'Unjci, "il faut que les journalistes répondent à l'appel de l'histoire".
Au nombre des panélistes, il y a avait l'imam Cissé Djiguiba , directeur général du groupe média Al Bayane et le père Augustin Obrou, responsable de la communication de la cathédrale Saint Paul d'Abidjan plateau. Les deux guides religieux ont conseillé les journalistes et communicateurs à avoir la crainte de Dieu dans leur métier.
Ernest Famin
