« Sur la radiation du Président Laurent Gbagbo de cette liste électorale qui cristallise le débat politique actuel, j’appelle à nouveau, le Président de la République à prendre une loi d’amnistie », souhaite, avec insistance, la présidente du Mouvement des générations capables (MGC). Cette démarche, de l’avis de l’ex-Première dame, « aura entre autres effets, de permettre la réinscription du Président Laurent Gbagbo et des autres leaders politiques concernés, sur la liste électorale et le recouvrement de leurs droits civiques », laisse-t-elle entendre. Avant d’ajouter sur le même ton : « Mon parti et moi, sommes convaincus que c’est cette solution politique qui apaisera les tensions ».
Visiblement heureuse de retrouver la terre de Gagnoa, Simone Ehivet a tenu à faire des commentaires concernant ses relations avec Gbagbo. « (…) Je suis dans une procédure de divorce avec Laurent Gbagbo. Mais divorce ou pas, je demeure votre épouse, votre belle-sœur et votre mère, car j’ai des liens indestructibles avec vous. Quel que soit ce qui arrive, nous sommes liés à vie », fait-elle savoir. D’ailleurs, pour cette dernière, l’implosion du Front populaire ivoirien (FPI) est l’une des conséquences de sa séparation d’avec Gbagbo. Simone Ehivet justifie les raisons de la formation de son parti en ces termes : « Laurent Gbagbo a fondé un nouveau parti politique, le PPA-CI. J’ai, moi-même, considéré avec d’autres camarades, qu’il était bon que nous créions, de notre côté, un nouvel instrument politique, le MGC. Nous voulons aller plus loin en travaillant à la transformation des mentalités et des comportements des Ivoiriens pour en faire des acteurs de la transformation des produits de chaque région de la Côte d’Ivoire », révèle-t-elle.
De part cet acte, le divorce politique est ainsi consommé. Désormais, c’est chacun pour soi.
AO