Nouvelle rassurante que celle que le ministre des Eaux et forêts, candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) pour l’élection municipale de 2023 pour la commune de Marcory a porté aux femmes du grand marché et bien d’autres de la même commune au cours d’une récente rencontre. Laurent Tchagba, qui rencontre de manière restreinte depuis quelques temps les différentes couches de la commune, a mis à profit ce moment d’échanges avec les femmes pour évoquer la probable casse du grand marché, dont on parle ces temps-ci. « Quand on parle de casser les marchés, vous avez des craintes. Mais le Président Alassane sous l’onction de Dieu m’a envoyé pour dire n’ayez crainte. Lorsque je vais venir, ce n’est pas pour vous enfoncer. Mais c’est pour être avec vous, pour qu’ensemble nous puissions travailler à sortir les femmes des marchés des difficultés, les femmes de Marcory de manière générale des difficultés », dira l’homme. L’annonce de cette nouvelle a été accueillie par un tonnerre d’applaudissement. Preuve qu’elle a rencontré l’adhésion des interlocutrices du ministre. A cette nouvelle, il ajoute une autre tout aussi intéressante : « Nous allons faire en sorte que ce qui se passe ailleurs, où la Première dame vient donner les moyens pour aider les femmes, soit ainsi ici ».
La matérialisation de ces nobles idées nécessite naturellement que le candidat du RHDP se fasse élire au poste de maire de la commune. D’où le pressant appel qu’il a lancé : «…je vous demande de vous organiser pour qu’ensemble nous puissions atteindre l’objectif numéro un : l’objectif d’avoir la commune dans notre main, pour pouvoir utiliser cet instrument pour assurer le développement de la commune de Marcory comme le souhaite le président de la République ». Le ministre Laurent Tchagba a dit ne pas venir en son nom, mais en celui d’Alassane Ouattara. La personne qui selon lui a été envoyé par Dieu pour rehausser la Côte d’Ivoire. L’homme qui se présente comme un disciple d’Alassane Ouattara, dit être en mission pour faire à Marcory ce que son mandant fait au plan national en Côte d’Ivoire. « De mémoire d’homme, je n’ai jamais vu quelqu’un qui a rencontré Dieu à un carrefour, et celui lui a donné de l’argent. Dieu exauce les prières qui lui sont adressées en passant par quelqu’un. Il passe par cette personne pour vous donner ce que vous lui avez demandé. Je sais qu’à Marcory depuis des années, vous les femmes vous priez. Il y a certaines qui ont commencé à douter de Dieu, du Seigneur. (…) Mais aujourd’hui, Dieu nous a envoyé quelqu’un. (…) Dieu a envoyé quelqu’un aux Ivoiriens le président Alassane Ouattara. Dieu en envoyant ce haut cadre, lui a donné les moyens pour que ce pays, qui est béni de Lui sorte des difficultés. En un rien de temps, grâce à la puissance du Seigneur, il a réglé tous les problèmes. (…) Mais Dieu lui a dit tu vas envoyer des disciples pour régler les difficultés des populations ». Laurent Tchagba ne vient pas à Marcory pour remplir une formalité, mais pour traduire dans les faits le projet de société du chef de l’Etat. « (…) je ne viens pas à Marcory de manière fortuite. Je ne viens pas à Marcory pour que vous souffriez. Je ne viens pas pour que les difficultés que vous avez connues par le passé demeurent. Je viens pour que les difficultés que vous avez connues par le passé soient derrière vous. Ensemble avec vous, nous allons tracer les sillions du développement de Marcory ».
Les problèmes auxquels les habitants de cette commune sont confrontés, sont nombreux. Hormis la situation des femmes du grand marché, le ministre des Eaux et forêts a fait ressortir ceux auxquels les élèves sont confrontés. « (…) il n’y a pas de toilettes dans toutes les écoles où nous sommes passés. Quand les enfants vont à l’école, et qu’ils veulent uriner, quand ils veulent faire ce que vous savez, ils sont obligés de courir pour aller à la maison. Quelques fois, ceux qui ne sont pas rapides, ont des difficultés », laissera entendre ce challenger de l’actuel maire Aby Raoul. Laurent Tchagba fait également remarquer que des élèves ne vont pas à l’école parce qu’ils n’ont pas d’argent pour manger à midi. « Nous sommes confrontés à un problème de cantine scolaire dans une grande commune comme ça », dira le ministre en guise de commentaires. Avant d’ajouter : « Si nous apportons des réponses à ça, c’est que nous vous aidons vous les femmes ».
Aristide Otré
