Mamadou Touré, le ministre de de la Promotion de la jeunesse et de l'insertion professionnelle et du service civique, s'est félicité de l'excellence des relations entre populations ivoiriennes et maliennes vivant dans la localité de Tengrela, à la frontière du Mali. « Nous avons des problèmes avec les autorités maliennes, mais nous n'avons aucun souci avec les populations maliennes vivants en Côte d'Ivoire. Je me félicite et je voudrais vous remercier, vous, populations de Tengrela, pour votre engagement envers la cohésion de nos deux peuples», s'est-il réjoui. C'était à l'occasion de la rencontre avec les jeunes de ladite localité, dans le cadre de la
Mission conjointe de suivi du programme de lutte contre la fragilité dans les zones frontalières du Nord qu'il conduit depuis le 10 novembre. Le porte-parole adjoint du gouvernement est allé plus loin: « je voudrai que les choses se renforcent car je ne souhaiterai pas que cette situation change vos relations. Est ce que je peux compter sur vous ?», a-t-il engagé au cours de cette deuxième journée de la mission. S'adressant aux jeunes, dans le cadre de l'appui et du programme d'aide à l'insertion professionnelle, Mamadou Touré a réaffirmé l'engagement du gouvernement et des partenaires, à renforcé le dispositif. « Nous allons essayer de faire plus», a-t-il assuré. Le ministre en à profité pour exhorter la jeunesse ivoirienne a changer de paradigme. «Cette pratique qui consiste à ne rien faire, rester au quartier à boire du thé dans les grins, il faut arrêter. Aller trouver quelque chose à faire. Ce n'est pas en restant là, que le travail viendra vous trouver. Aller chercher», a lancé le ministre de la Promotion de la jeunesse. Et de continuer: « c'est la même chose que fumer la drogue. Je suis obligé de vous tenir un langage de vérité. Tous ceux qui pensent que c'est le manque de moyens et d'activité qui pousse les jeunes vers la drogue, je ne suis pas d'accord. La drogue coûte cher. Ou trouvent-ils l'argent. Cet argent peut servir à de petit projets. Il faut démanteler tous les réseaux criminels qui alimentent les consommateurs. C'est pareil que la problématique de l'immigration clandestine. Il faut démanteler tous les réseaux mafieux qui exploite notre jeunesse».
Pour lui, les parents ont également un rôle à jouer. « Ce sont les parents qui souvent s'endettent pour permettre à leurs enfants de partir. Pourquoi ne s'endettent-ils pas pour permettre à ces jeunes d'avoir une activité localement. Je dis bravo, parce que malgré les difficultés, la jeunesse de Tengrela continue de rester debout». «Tous les partenaires présents dans cette mission sont là pour vous témoigner leur engagement à vos côtés, avec le gouvernement. Nous allons continuer à agir parce que nous avons un destin commun. Notre présent et notre avenir, c'est vous», soutenu Mamadou Touré. Sur la question sécuritaire en lien avec le terrorisme, le ministre à laissé entendre que « nous voyons ce qui se passe dans les autres pays. Nous avons l'obligation de nous occuper de vous. Ceux qui ont déjà bénéficié des projets, c'est tant mieux. Les autres, sachez que le programme ne s'arrête pas le 31 décembre. L'année prochaine, en 2024, 2025, nous aurons encore des programmes. L'espoir ne doit pas être tué en vous. L'année prochaine nous serons encore à Tengrela pour dresser un autre bilan»
Manuel Zako