Le parti de l’ex-Première dame, Simone Gbagbo, sera bien en lice lors de l’élection présidentielle de 2025. Elle l’a révélé au cours de l’interview accordée à France 24. « Le MGC présentera un candidat à la présidentielle de 2025. Mais qui va défendre les couleurs du MGC ? C’est le parti qui le décidera… », a-t-elle soutenu. Est-ce pour cela qu’elle dit s’opposer à un éventuel retour dans la Constitution, de la limitation de l’âge pour être éligible à la présidentielle ? « Moi, je suis contre ce genre de lois qui font des limitations. Regardez en Europe ou en Amérique, il n’y a aucune loi limitant l’âge pour être candidat à la présidentielle (…) Moi, je suis contre ce type de limitation. Mais si le texte arrive à l’Assemblée nationale, tout se fera et la population ivoirienne pourra décider », a martelé la présidente du Mouvement Générations Capables (MGC).
Invitée à se prononcer sur le divorce politique d’avec son époux, qui s’est traduit par la création de son propre parti, elle s’est voulue claire : « Je ne peux jamais dire que tout est rompu définitivement. Mais il est évident que pour l’instant, chacun fait son chemin. L’avenir nous dira quelles sont les possibilités d’alliance avec le PPA-CI ». Et de répéter que son époux et elle, font désormais, chacun, son chemin. Simone Gbagbo s’est par ailleurs, prononcée sur une éventuelle alliance avec le parti au pouvoir, le RHDP. « Nous nous définissons comme un parti dans l’opposition et donc, nous allons jouer notre rôle de parti d’opposition (…) Nous ne nous positionnons pas en allié du RHDP, ça c’est certain. Mais si, pour une raison ou une autre, pour un acte historique où il est nécessaire de s’asseoir pour discuter et de s’entendre, on le fera », a clairement fait savoir l’ex-Première dame.
Au passage, elle a jeté une pierre dans le jardin du pouvoir en parlant de la situation économique du pays. « Les populations ne mangent pas la macro-économie. Nous voyons qu’il y a beaucoup de misère, beaucoup de difficultés, beaucoup d’exclusion. Il faut pouvoir recentrer le développement de ce pays au cours de ces questions », a-t-elle déploré.
