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Revalorisation des salaires, infrastructures, bonne gouvernance...Ouattara ferme la bouche à tous ses détracteurs

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Alassane Ouattara a entendu le cri du cœur de ses compatriotes qui éprouvent des difficultés face à la cherté de la vie. (Photo : DR)
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L’opposition ne rate plus aucune occasion de peindre en noir, la gouvernance d’Alassane Ouattara. «Le pays va très mal », a notamment dénoncé Koné Katinan, le jeudi 25 août 2022, en tournée dans le Nord du pays. Des critiques que viennent balayer les actes de développement que pose Alassane Ouattara depuis son accession au pouvoir.

Afin de s’attirer la sympathie des populations et espérer ainsi pêcher de nouveaux convertis à leur cause, les partis de l’opposition n’ont pas trouvé mieux que de pourfendre la gestion du pays par le chef de l’État. Il y a quelques jours, à l’occasion de l’officialisation de son parti politique, le Mouvement Générations Capables (MGC), l’ex-Première dame, Simone Gbagbo, y est allée de ses récriminations : « Il ne faut surtout pas s’arrêter aux apparences trompeuses d’une prétendue croissance macro-économique à deux chiffres, claironnées çà et là. Dans tous les secteurs d’activités, les clignotants sont au rouge ». Et de pointer « la situation économique de la Côte d’Ivoire très préoccupante » et le « processus de réconciliation (qui) n’a jamais vraiment démarré de façon sérieuse ».

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Moins d’une semaine plus tard, soit le 25 août 2022, Koné Katinan, porte-parole du nouveau parti de Laurent Gbagbo, le Parti des Peuples d’Afrique-Côte d’Ivoire (PPA-CI), embouchait la même trompette. Au cours d’un rassemblement politique au Nord, il lançait : « Après 10 ans d’exil, je constate que les choses n’ont pas évolué ici. Le pays va très mal ». Des propos à la limite de la démagogie, tant ils ne résistent pas à la confrontation avec les nombreux acquis de l’ère Ouattara.

 Garantir la stabilité politique

C’est à se demander si le vice-président du PPA-CI, Koné Katinan, parle de la même Côte d’Ivoire dans laquelle vivent, en toute quiétude, les populations depuis l’accession au pouvoir d’Alassane Ouattara. Depuis plus d’une décennie, les Ivoiriens et tous ceux qui vivent dans ce pays, vaquent quotidiennement à leurs occupations en toute quiétude. Et cela, parce que Ouattara a su se donner les moyens d’assurer à ce pays, une stabilité sociopolitique, qui est favorable à l’expression du génie de chaque citoyen et donc, de son épanouissement. Non pas que la Côte d’Ivoire n’a pas été l’objet d’actes subversifs ni de tentatives d’attentats terroristes, mais parce que le chef de l’État a su contrer tous ceux qui nourrissent des projets déstabilisateurs.

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Mais Alassane Ouattara n’a pas fait que garantir aux citoyens, cette stabilité politique, grâce à laquelle l’Ivoirien lambda peut espérer, voir aboutir ses rêves. Il a entendu le cri du cœur de tous ceux qui disent éprouver des difficultés pour faire face à la cherté de la vie. Pour soulager les plus démunis, il a lancé le programme de filets sociaux en apportant un soutien financier aux familles les plus démunies. Lancé depuis 2015, ce programme consiste à donner gracieusement 36 000 FCFA tous les trois mois à ces familles, soit 144 000 FCFA par an. À ce jour, ce sont 227 000 ménages qui ont bénéficié de cette aide publique, dont 125 000 dans plus de 8000 villages et 102 000 en zone urbaine.

Une augmentation de salaires historique ! 

 Et comme pour étendre ce secours de l’État à un plus grand nombre, le chef de l’État a posé un acte majeur à l’occasion de la récente célébration de la fête nationale. Dans son message à la Nation délivré la veille, 6 août 2022, il a annoncé une augmentation des salaires des fonctionnaires et agents de l’État en fonction des catégories. Il a étendu la prime de transport à toutes les corporations et octroyé une prime annuelle qui sera perçue au début de chaque mois de janvier. Une augmentation de salaire qui a pris effet, à la fin du mois pendant lequel l’annonce a été faite. À ces « cadeaux » financiers, est venue s’ajouter une nouvelle mouture du statut des fonctionnaires et agents de l’État.

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Un geste fort, qui vient bousculer le statut quo qui prévalait depuis l’ère Houphouët-Boigny. Jamais, aucun des prédécesseurs d’Alassane Ouattara n’était allé aussi loin dans sa volonté d’améliorer significativement, les conditions de vie des fonctionnaires et autres salariés du secteur public. C’est à juste titre que les concernés ont majoritairement salué cet acte fort, posé par le chef de l’État, lequel a du reste, été qualifié par le leader d’une centrale syndicale de « dieu du dialogue social ». Pour mesurer la portée de ce geste marquant de la gouvernance Ouattara, il faut le mettre en parallèle avec les propos tenus par l’ancien Président Laurent Gbagbo, lors de son message de nouvel an en 2010. « … Donc, il faut que les Ivoiriens comprennent que le droit de grève est assorti du droit à ne pas avoir de salaire. Le salaire est la contrepartie du travail qu’on donne ; du travail qu’on fait. Si on ne travaille pas, on n’est pas payé. Il faut que cela soit compris par tout le monde et je choisis cette séance solennelle pour le dire. Mais, en plus de cela, j’ai soulevé le problème de grève, pourquoi ? Parce qu’il y en a qui viennent : « Il faut qu’on augmente les salaires ». Je n’augmenterai rien. Et je voudrais le dire très solennellement, ici. Je n’augmenterai rien. Pourquoi ? Parce que j’ai trouvé un endettement excessif… », avait-il alors, fermement répondu aux revendications salariales des travailleurs. 12 ans après, Ouattara, lui, fait droit aux soupirs des fonctionnaires et agents de l’État. Mais pas que.

 Des institutions pour lutter contre la corruption   

 Le chef de l’État s’est, par ailleurs, engagé activement à lutter contre la corruption. À cet effet, il n’a de cesse de multiplier les initiatives : il a créé une Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, qui a essentiellement pour mission de lutter contre la corruption. Il a également créé une Cour des comptes en 2018, dont le rôle est de contrôler la gestion des comptes des services de l’État, des établissements publics nationaux, des autorités administratives, des collectivités territoriales et de tout organisme bénéficiant d’une aide de l’État. Puis, il a consacré un département ministériel à la lutte contre la corruption, dénommé ministère de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption. Enfin, il a créé une juridiction exclusivement consacrée aux affaires en lien avec l’enrichissement illicite et le blanchiment de capitaux. Autant d’institutions dont les actions concertées ont permis de mettre au jour, des faits de corruption, de prévarication et de concussion et, en conséquence, de limoger de présumés fautifs, dont certains font déjà l’objet de poursuites judiciaires. On ne saurait donc dire que « le pays va très mal », comme le prétend l’opposition.

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