Désormais, il faudra compter avec le Mouvement des générations capables (MGC) dans le microcosme politique ivoirien. L’assemblée générale extraordinaire s’est refermée ce samedi 20 août, après l’adoption des textes du nouveau parti et l’élection des responsables des différentes structures par le plébiscite à la tête du parti de Simone Gbagbo, ancienne Première dame ivoirienne. À l’issue de ce conclave et suite aux résolutions, le parti de Simone compte s'ouvrir prioritairement à toutes les organisations de gauche. « Nous sommes lancés », a déclaré l’ex-Première dame. Un appel à la rupture d’une Simone Gbagbo qui veut se donner les moyens avec ses hommes pour « mettre en mouvement, toutes les générations » pour, selon elle, « construire une Côte d’Ivoire attachée à des valeurs ».
Cette rupture politique avec l'ancien président Laurent Gbagbo avec qui elle avait formé un redoutable tandem au pouvoir pendant dix ans, intervient après une séparation d'ordre privé : Simone et Laurent Gbagbo sont en instance de divorce, à la demande de ce dernier. Étant la seule candidate, Simone Ehivet Gbagbo a été élue sans surprise, présidente du Mouvement des générations capables (MGC) avec 100 % des voix par plusieurs centaines de délégués de tout le pays, lors d'une assemblée générale constitutive du parti de deux jours, qui s'est achevée samedi. Jusqu'à sa transformation en parti politique, le MGC était une coalition de mouvements soutenant Simone Gbagbo, créée en septembre dernier, avec déjà dans sa ligne de mire, la prochaine présidentielle. « Nous y sommes, notre parti politique est désormais dans la place », s'est réjouie Simone Gbagbo, vêtue d'un ensemble de tissu africain aux tons verts, visiblement heureuse, allant jusqu'à esquisser quelques pas de danse avec ses partisans.
