De plus en plus, l’on observe une adhésion de citoyens au parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP). Ou tout simplement un regain d’admiration pour la conduite des affaires de l’État par Alassane Ouattara. Voici comment le chef de l’État « recrute » pour le RHDP, à travers sa gestion du pouvoir.
Les actions de développement posées par Alassane Ouattara depuis son accession au pouvoir en 2011et sa gestion du pouvoir ont eu pour effet de faire faire à la Côte d’Ivoire, un bond prodigieux. Les résultats de cet éclatant progrès séduisent de plus en plus, les Ivoiriens et même l’extérieur, au point de favoriser l’adhésion de nombre des citoyens au parti au pouvoir. Ou simplement de susciter une réelle sympathie pour Alassane Ouattara, le chef de ce parti, qui est le principal inspirateur de cette gouvernance qui gagne.
Le dernier à avouer être bluffé par le management du pouvoir par Ouattara, n’est autre que Jean Bonin, anciennement vice-président du Front populaire ivoirien (FPI). Dans une tribune publiée sur les réseaux sociaux, le 25 mai 2022, il lâche que, s’il devait choisir entre Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara à la présidentielle de 2025, il voterait le dernier cité. Et cela, en raison principalement des résultats flatteurs obtenus par celui-ci, depuis qu’il est à la tête de l’État. « Il a une indiscutable vision de développement de la Côte d’Ivoire qu’il veut repositionner comme un pays qui comptera en Afrique dans les prochaines années. Malgré quelques tâtonnements sur la question de la corruption et le volet social de son programme de gouvernement, force est de reconnaître qu’il a abattu, aux dires de Bédié, un travail formidable à la tête du pays. Le bilan est donc globalement positif. Or, l’adage enseigne qu’on ne change pas une équipe qui gagne », commence-t-il par avancer, pour justifier son intention de donner sa voix à Ouattara en 2025 au cas où celui-ci serait encore en lice.
Des opposants d’hier conquis
Et Jean Bonin de renchérir : « Sa capacité à gérer des crises politiques et militaires majeures. La Côte d’Ivoire est l’un des rares pays qui gère relativement bien le péril terroriste dans notre sous-région. Toutes les mutineries qui auraient pu renverser son pouvoir ont été étouffées dans l’œuf. Les plans de déstabilisation du pouvoir ourdis à l’extérieur du pays, ont tous été éventés et neutralisés ». On le voit, cette ancienne figure du parti au pouvoir sous Gbagbo, ne tarit pas d’admiration aussi bien pour les actions de développement posées par Ouattara que pour sa conduite des affaires de l’État.
Ce sont pratiquement les mêmes raisons qu’a avancées l’universitaire Amoa Urbain, pour justifier son adhésion au RHDP, annoncée le samedi 21 mai 2022, au cours d’une cérémonie à Agnibilékrou. « Aucun regret ne saurait m’habiter. (…) Ma détermination est totale, elle est d'autant plus totale, car elle n’a pas fait le choix d’une négociation pour m’appeler, c’est une décision », a clamé celui qui, autrefois, était très critique à l’égard du chef de l’État. C’est que, a confessé l’universitaire, il a été conquis par les actes posés par Ouattara et qui ont redonné à la Côte d’Ivoire, son lustre d’antan.
Une semaine plus tôt, soit le samedi 14 mai, c’est une autre figure de l’ex-régime Gbagbo, qui succombait à la force de persuasion des actions d’envergure posées par le chef de l’État et qui ont indiscutablement hissé la Côte d’Ivoire à un niveau de développement enviable. En effet, à l’occasion d’une cérémonie qui s’est tenue à Songon, l’ancien maire de Yopougon, Gbamnan Djidan, s’est dit bluffé par les œuvres de Ouattara depuis qu’il est aux commandes du pays. « Tous ceux qui sont objectifs, voient que la Côte d’Ivoire est en train de se développer. Les choses changent ! (…) La politique est faite pour le développement humain afin que l’homme profite de son environnement et qu’il prospère. Je peux apporter ma modeste contribution pour accompagner mes frères qui sont déjà dans l’action », a déclaré la nouvelle recrue du parti d'Alassane Ouattara.
Un artiste congolais émerveillé
D’un citoyen à un autre, un même argument est donc mis en avant pour justifier leur regain de sympathie pour le président du RHDP et chef de l’État : ses éclatantes actions de développement et, au-delà, son management des affaires de l’État. Ce sont ces résultats, sautant aux yeux, qui ont d’ailleurs retenu l’attention de l’artiste congolais Félix Wazekwa, qui était récemment de passage à Abidjan. « Je reviens en Côte d’Ivoire aujourd’hui et je découvre qu’il y a des coins où c’est carrément l’Europe ; c’est l’Europe, il n’y a rien à dire ! », a martelé le 12 mai 2022, à l’émission Télé d’Ici sur la chaîne NCI, celui que l’on surnomme le Michael Jackson du Congo. Avant lui, c’est un autre artiste, N’guess Bon Sens, qui disait que « même les aveugles voient » les réalisations d’envergure de Ouattara, lesquelles ont permis à la Côte d’Ivoire de rattraper près de 30 ans de retard.
Il s’agit, pour l’essentiel, du réseau routier, avec les routes et ponts sortis de terre sur toute l’étendue du territoire ; des infrastructures sanitaires, notamment la construction de CHU, CHR, d’hôpitaux généraux ou de centres de santé, qu’il serait fastidieux d’énumérer ici ; d’édifices éducatifs dont les universités de Man, San Pedro, Bondoukou. À cela, il faut ajouter le taux de couverture en électricité, qui est passé de 33,1 en 2011 à 80% fin 2020. Autant d’actions de développement fortes, comme jamais un dirigeant de ce pays n’en a posées après le décès de Félix Houphouët-Boigny. Mais les traces que Ouattara aura laissées ces dix dernières années durant sa mandature, ne sont pas que dans le béton : elles sont aussi sur le plan diplomatique. Il a, en effet, redonné au pays, son rayonnement sur l’échiquier international, comme en témoigne la tenue en Côte d’Ivoire, de plusieurs cérémonies d’envergure, dont la dernière est la COP15, qui a eu lieu du 9 au 20 mai 2022.
Assane NIADA