Le ministre-gouverneur Abinan Kouakou Pascal a été investi à la tête du district autonome de la Comoé, ce samedi 19 mars 2022. Occasion pour les populations des trois régions de l’Indénié-Djuablin, du Moronou et du Sud-Comoé de rendre hommage au président de la République.
Le stade Henri Konan Bédié d’Abengourou a refusé du monde, tout le long de la journée de ce samedi 19 mars 2022. Venues des 42 sous-préfectures des trois régions du Moronou, de l’Indénié-Djuablin et du Sud-Comoé, les populations du nouveau district de la Comoé se sont mobilisées à Abengourou pour investir leur ministre-gouverneur, Pascal Abinan Kouakou. « Cette cérémonie m’est, certes, dédiée, mais l’honneur revient à un grand homme, un visionnaire qui n’a de cesse de voir toujours plus grand et plus beau pour notre pays, la Côte d’Ivoire », a indiqué le ministre-gouverneur qui venait d’être investi par le président du Sénat, Jeannot Ahoussou-Kouadio. M. Abinan faisait allusion au président de la République dont il égrènera ensuite, les actions de développement réalisées dans les trois régions : routes bitumées, constructions d’écoles, de maternités et de châteaux d’eau, électrification…
Aka Ahoulé : « À Houphouët ce qui est à Houphouët, à Ouattara ce qui est à Ouattara »
À son tour, le président du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC), Eugène Aka Aouélé, est venu insister sur la dimension de reconnaissance de la cérémonie au « bâtisseur exceptionnel » Alassane Ouattara. « De mémoire de témoin de notre histoire contemporaine, notre pays n’a pas connu, en si peu de temps, une telle accélération continue de son développement, un tel nivellement des capacités structurelles de nos régions, une telle recherche d’équilibre en matière d’investissement, une telle amplification, tant de la déconcentration que de la décentralisation, que depuis l’accession du Président Alassane Ouattara à la magistrature suprême ». Le président du CESEC voit dans l’action du président ivoirien, la continuité de l’œuvre du père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, Félix Houphouët-Boigny. Qui a bien tracé « les sillons du développement », « pensé la Côte d’Ivoire et posé les bases de la modernité que la nouvelle génération a en héritage ». « Nous en tirons une légitime fierté. Il reste que, tout en rendant à Houphouët-Boigny ce qui est à Houphouët-Boigny, il faut tout aussi rendre à Alassane Ouattara ce qui est à Alassane Ouattara », a souligné Dr Aka Aouélé. « L’hommage qui lui revient, en affirmant haut et fort qu’il est un grand président, un homme de vision, un homme à la parole mesurée, un homme dont les actions transcendent de loin, la mesure de nos attentes », a poursuivi l’ancien président du Conseil régional du Sud-Comoé.
L’acte II du miracle ivoirien
Quant au ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, il fera remarquer que c’est bien « une nouvelle aube qui se lève » en Côte d’Ivoire, avec l’avènement des nouveaux districts. « Cette aventure ressemble à une fable, une épopée. Car lorsque nous jetons un coup d’œil dans le rétroviseur de notre histoire récente, il est parfois difficile de croire que notre pays se retrouve au niveau qui est le sien aujourd’hui, après seulement 10 ans ! La Côte d’Ivoire a rattrapé son retard dans tous les secteurs et affiche aujourd’hui, des performances économiques record en dépit d’un contexte mondial, marqué par la persistance des effets néfastes de la Covid-19 », fait remarquer celui qui représentait le Premier ministre à cette cérémonie.
M. Adjoumani n’a pas manqué de dénoncer les « petits esprits » qui « tentent inlassablement » de le « détourner de l’essentiel », à savoir l’amélioration des conditions de vie des Ivoiriens. « À tous ces sempiternels intrigants et fossoyeurs de la paix et du bien-être, le Président Alassane Ouattara, en homme sage, répond par un silence bruissant de parole. Comme pour dire à la suite de ce sage, le silence seul suffit pour répondre aux allégations mensongères des ignorants. » Pour Adjoumani, Alassane Ouattara poursuivra bien son œuvre. « Le Président Alassane Ouattara continue d’écrire de ses mains, et en lettres majuscules, l’acte 2 du miracle ivoirien, près d’un demi-siècle, après le Président Félix Houphouët-Boigny ». Aussi le ministre d’État en appelle-t-il à rendre hommage à un tel bâtisseur. « Ce sera commettre une faute… que de ne pas dire merci à un homme qui se prive de sommeil et de repos pour apporter le bien-être à ses concitoyens ».
Ténin Bè Ousmane, envoyé spécial