Le ministère de la promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, a annoncé le mardi 1er février 2022 au cours d’une conférence, l’interpellation de 64 fonctionnaires et agents de l’État soupçonnés de corruption.
Le ministère de la promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption a annoncé le mardi 1er février 2022, l’interpellation de 64 fonctionnaires et agents de l’État en Côte d’Ivoire, au terme d’une opération de vérification des allégations de corruption dite « Opération coup de poing » dans des services publics des secteurs de la sécurité, des transports, de la justice et de la santé. « Nous avons mené des opérations de vérification d’allégations de corruption dans les services publics qu’on appelle les opérations coup de poing... Au terme de toutes ces missions, 64 agents et fonctionnaires de l’État ont été interpellés et traduits devant les conseils de discipline, conformément au statut général de la fonction publique », a dit Fousseny Touré, le directeur de la communication et des relations extérieures du ministère de la promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, à l’occasion d’une conférence de presse. « C’est au total 133 missions que nous avons menées dans ces différents services dont 20 missions dans les transports, 25 missions dans les services de la sécurité, 54 missions dans les services de la santé et 34 missions pour la justice », a ajouté M. Touré. Auparavant, il a annoncé le lancement « dans les semaines à venir », d’une plateforme d’alerte et de signalement des actes de corruption. « Le ministère a développé et mis en place, une plateforme d’alerte et de signalement qui est un système de prévention et de détection des actes de corruption et d’infractions assimilées. Dans quelques semaines, le chef du gouvernement lancera donc cette plateforme qui a été développée par le ministère de la promotion de la bonne gouvernance », a-t-il indiqué. Par ailleurs, Fousseny Touré a fait savoir que le ministère de la promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption a déployé depuis l’année dernière, à l’échelle nationale, un plan de communication baptisé « Maintenant, ça va quelque part ». Cette dénomination de ce plan, a fait savoir M. Touré, pour dire que « maintenant, tout ce que vous faites, l’État vous voit ». « La détection de la corruption est une affaire de participation citoyenne. Dans tous les pays qui sont cités en exemple, les populations et les usagers ont collaboré, alerté et dénoncé », a conclu M. Touré.
Lahassana Barro