Un document de plusieurs pages a été transmis à Abidjan via le Togo, qui joue le rôle de médiateur depuis le début de la crise. Jugeant de nombreux points "inacceptables" en l'état, le premier cercle d'Alassane Ouattara Alassane Ouattara vient de rejeter ce texte. Celui-ci invite Abidjan à s'impliquer sur une série d'engagements parmi lesquels figure un "pacte de non-agression", dont la signature reviendrait pour Abidjan à reconnaître en creux les accusations de «déstabilisation" formulées à son encontre par la junte, ce dont se défend la diplomatie ivoirienne depuis plus de trois mois.
Outre ce pacte, le document énumère plusieurs blocages au sein de la Banque centrale des Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) et de la Banque ouest-africaine de développement Banque ouest-africaine de développement (BOAD). Bamako a notamment réclamé le départ du vice-président malien de la BOAD, Moustapha Ben Barka Moustapha Ben Barka, et soupçonne Alassane Ouattara qui assure la présidence par intérim de l'Union économique et monétaire ouest Union économique et monétaire ouest africaine africaine (UEMOA) de plaider pour son maintien.
Abidjan a signifié le 31 octobre à Lomé son refus de signer l'accord. Plusieurs émissaires ont fait la navette entre le Togo et la Côte d'Ivoire ces derniers jours.
Olivier YEO avec Africa Intelligence