Cette déclaration de l’un des plus proches confidents du président Xi Jinping (troisième rang de la hiérarchie du Parti communiste chinois), fait suite à l’inquiétude des dirigeants sud-coréens de la possibilité que le renforcement de l’alliance militaire entre Séoul et Washington nuise à leurs relations avec Pékin.
Ce voyage de Li, à la tête d’une délégation chinoise de 66 membres, est perçu comme une tentative de Pékin de renforcer ses liens avec ses voisins. Pour le gouvernement sud-coréen, il s’agit aussi d’une visite importante alors que l’on cherche à rassurer Pékin sur le fait que l’alliance militaire avec les États-Unis ne vise pas la Chine, son plus grand partenaire économique.
Dans une conférence de presse conjointe, organisée avec son homologue sud-coréen, Kim Jin-Pyo, il a déclaré que la Chine appuie la «concrétisation d’une collaboration dans le secteur des hautes technologies ainsi que dans la gestion d’une chaîne d’approvisionnement et de fabrication stable».
La Chine s’oppose également à la possible participation de la Corée du Sud à une alliance initiée par les États-Unis dans le domaine des semi-conducteurs.
Dans son agenda, le président du parlement chinois devait rencontrer le président Yoon Suk Yeol et ainsi que d’autres hauts dirigeants de son gouvernement. Il ya quelques semaines, a effectué une mission en Russie où il a dénoncé les sanctions internationales contre Moscou.
Joël DALLY