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LA SOCIETE ÉGALITAIRE À L’ÉPREUVE DE LA JUSTICE

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Lentement, mais sûrement, la Côte d’Ivoire solidaire est en train de se construire au grand bonheur d’une certaine frange de la population qui subissait jusque-là, le diktat d’une oligarchie ou d’une classe de privilégiés dont le destin est tout tracé à la naissance. Aujourd’hui, le développement inclusif est en train d’atteindre toutes les couches de la population et toutes les contrées du pays. Depuis bientôt une décennie, les localités les plus reculées du pays, les quartiers les plus défavorisés, les populations à revenus faibles et vulnérables peuvent bénéficier des fruits de la croissance. À côté de ces bons points, l’égalité des citoyens devant la loi restait encore à désirer. Mais, depuis un certain temps, l’on constate également que la Côte d’Ivoire est en train de se débarrasser de ses oripeaux du phénomène du ‘‘Tu sais qui je suis ?’’. Du modeste planton au PDG, en passant par le cadre moyen et le paysan, l’on constate que la justice commence véritablement à être la même pour tout le monde. La Déclaration universelle des droits de l’Homme proclame en son article 7 que « Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi ». L’égalité devant la loi ou l’égalité en droit est le principe selon lequel, tout être humain doit être traité de la même façon par la loi. Aucun individu ou groupe d'individus ne doit donc avoir des privilèges. Ces derniers temps, les Ivoiriens suivent avec une bienveillante attention, le dossier du viol présumé incriminant un ministre de la République. Sous d’autres cieux et en d’autre temps, qui aurait l’outrecuidance d’affirmer sur la place publique qu’une personnalité de haut rang, comme un ministre, l’aurait violé ? Dans les démocraties avancées où la justice est la même pour tous, c’est un fait banal. Mais en Afrique, c’est seulement depuis un certain moment qu’une caste de citoyens dits ‘‘intouchables’’ ont commencé à être inquiétés. Sans connaître le dénouement judiciaire de cette affaire de viol présumé, impliquant un ministre de la République, il faut saluer les avancées de la société égalitaire en construction où le droit est le même pour tout le monde. Où un haut cadre politique, une célébrité du monde du showbiz, un grand patron d’entreprise, un simple employé, une modeste femme de ménage ou tout citoyen lambda sont tous égaux devant la loi. À cela, s’ajoute le combat sans merci engagé par le gouvernement contre la corruption et les actes de mauvaise gouvernance. Il faut encourager cette vision du président de la République qui est en train de démontrer, si besoin en était encore, son attachement à la bonne gouvernance, à une gestion saine des finances publiques et à l’avènement d’une société égalitaire. Aujourd’hui, plusieurs sociétés d’État sont auditées. Or, la plupart de ces entreprises sont dirigées par des cadres qui sont proches du chef de l’État. C’est donc une leçon de gouvernance que Ouattara est en train d’inculquer aux Ivoiriens. Il a fait ses preuves en 1990 quand il a été appelé par le Père de la Nation, Félix Houphouët-Boigny. Aujourd’hui, président de la République, il a mis sur pied, un dispositif robuste pour punir et sanctionner tous les auteurs de gabegie. Quand, à tout cela, viennent s’ajouter ses efforts pour l’avènement d’une société égalitaire, il y a des raisons de croire en l’avènement d’une Côte d’Ivoire nouvelle avec des Ivoiriens nouveaux. Kra Bernard
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