Quatre années après, le temps a certes, fait ses effets, mais le souvenir d’Amadou Gon ne peut jamais s’effriter. Ce journal que vous tenez entre vos mains faisait partie des instruments qui devaient accompagner Amadou Gon au Palais présidentiel et dans la gestion du pouvoir, parce que sa victoire à la présidentielle de 2020 était irréversible. En effet, le projet éditorial est parti de la volonté du Président de la République Alassane Ouattara, qui, au terme de son second mandat, avait misé sur l’avenir à travers le choix d’un candidat qui devrait poursuivre son œuvre à la tête de la Côte d’Ivoire avec une nouvelle génération de cadres. Et ce candidat, c’était le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. C’est d’ailleurs, pourquoi dans le processus de naming, nous avons choisi L’Avenir, parce que Amadou Gon était véritablement l’avenir de ce pays et il avait les hommes d’avenir avec lui. Malheureusement, le destin en a décidé autrement avec le décès brutal de ce dernier, le 8 juillet 2020. Quatre années après sa disparition, son souvenir reste encore vivace dans tous les esprits et son œuvre intemporelle. Pour un homme de sa trempe, on peut ériger des édifices, baptiser des ouvrages, élever des mausolées, mais la meilleure manière de pérenniser l’héritage d’un grand homme, c’est pérenniser sa pensée, sa philosophie et les valeurs qu’il incarnait. Et ça, les disciples d’Amadou Gon Coulibaly l’ont réussi à travers l’Institut de formation politique qui porte son illustre nom. Quatre années après son décès, sa famille biologique et politique et tous ceux qu’il avait pris sur ses ailes peuvent désormais être rassurés : Amadou Gon Coulibaly n’est certes, plus de ce monde, mais son esprit et les valeurs qu’il incarnait vont marquer la postérité pendant longtemps. Comme nous en avons pris l’habitude depuis le premier numéro de ce journal, le 8 juillet de chaque année, L’Avenir va prendre toute sa place dans la commémoration de la disparition de ce grand homme. Il ne peut pas en être autrement, parce qu’Amadou Gon Coulibaly incarnait l’avenir de ce pays. Ainsi, pour les valeurs de loyauté, de travail, d’humilité et de probité qu’il a promues tout au long de son existence auprès du président Alassane Ouattara, nous ne nous lasserons pas de lui rendre hommage le 8 juillet de chaque année. À côté de l’Institut de formation politique Amadou Gon Coulibaly, nous prendrons toute notre place dans la pérennisation de ses valeurs.
Bernard KRA
