Éditos

La 61eme bougie de l’espoir

la-61eme-bougie-de-lespoir
PARTAGEZ

7 août 1960-7 août 2021. Il y a de cela 61 années que la Cote d’Ivoire a accédé à la souveraineté nationale, faisant de cette ex-colonie française, une République indépendante et autonome.  Après 61 années d’autonomie, la Côte d’Ivoire a commémoré ce samedi 7 août 2021, cette date anniversaire qui est marquée dans le marbre de l’histoire de cette Nation. Le moins qu’on puisse dire, c’est que depuis 60 années de commémoration, la maladie à coronavirus, pour la deuxième année consécutive, vient d’avoir raison sur les célébrations festives. L’édition 2021 de cette commémoration s’est donc limitée à une simple prise d’armes au Palais présidentiel. Mais que retenir de ces 61 années d’indépendance de la Côte d’Ivoire ? Comme dans le parcours de toute organisation, il y a eu des hauts et des bas dans la marche de cette nation. Mais ce qu’il convient de retenir, c’est que 61 ans après le fameux discours du 7 août 1960, le pays de Félix Houphouët-Boigny peut légitiment se bomber la poitrine d’avoir pu surmonter les vicissitudes de toute vie en société. En termes de bilan, il y a eu dans ce parcours, deux décennies de miracle et de développement prodigieux de 1960 à 1980, puis une décennie de remise en cause, d’interrogations et de recherches de repères pour rappeler que tout projet de développement peut être contrarié par des facteurs exogènes. Ce fut le cas de 1980 à 1990 avec les crises internationales qui ont freiné l’élan de développement prodigieux insufflé par le premier président de la République. Puis s’ouvre la triste parenthèse de deux décennies perdues.

La première qui part de 1990 à 2000, a été marquée par la guerre des héritiers et une politique d’ostracisation d’une partie des Ivoiriens. La conséquence logique de cette guerre successorale et la politique du diviser pour régner a été le coup d’État du 24 décembre 1999 qui marque ainsi l’intrusion macabre des armes dans le jeu politique ivoirien. Au cours de la seconde décennie perdue qui part de 2000 à 2010, la Côte d’Ivoire a écrit les pages les plus sombres de son histoire. Il faut avoir le courage des mots, pendant ces dix années, les Ivoiriens ont expérimenté le prix de la bêtise humaine et en ont payé cher avec une rébellion qui a même consacré la division du pays en deux et une crise post-électorale particulièrement meurtrière dont le pays gardera encore pendant longtemps les stigmates. Fort heureusement, le pays n’a pas sombré. Ainsi donc, de 2011 à 2021, la Côte d’Ivoire parviendra à sortir du gouffre pour reprendre sa place de locomotive et de plaque tournante de la sous-région ouest-africaine. Pour résumer, après les deux décennies de miracle et de gloire de 1960 à 1980, la décennie des incertitudes de 1980 à 1990, les deux décennies perdues de 1990 à 2010, la Côte d’Ivoire a retrouvé le chemin de l’espoir avec la décennie de la résurrection de 2011 à 2021. Ce 61ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire marque donc la 61ème bougie de l’espoir qui va éclairer l’avenir de cette nation. Tout ceci est à mettre à l’actif d’un homme : le président de la République Alassane Ouattara.

 

Après les deux décennies de miracle et de gloire de 1960 à 1980, la décennie des incertitudes de 1980 à 1990, les deux décennies perdues de 1990 à 2010, la Côte d’Ivoire a retrouvé le chemin de l’espoir avec la décennie de la résurrection de 2011 à 2021. Ce 61ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire marque donc la 61ème bougie de l’espoir qui va éclairer l’avenir de cette nation

 

Il ne faut pas se voiler la face. Le cinquième président de la Côte d’Ivoire est un deus ex machina pour ce pays qui revient de l’abîme. Depuis sa prise effective du pouvoir en 2011 et grâce à sa vision et à son leadership, la Côte d’Ivoire a renoué avec le développement. Jamais dans l’histoire de ce pays, autant d’infrastructures ont été réalisées en si peu de temps. Jamais dans l’histoire de ce pays, la Côte d’Ivoire a été l’objet de tant de convoitises dans le domaine des investissements étrangers. En seulement dix années, Alassane Ouattara, tout comme son père Félix Houphouët-Boigny, est parvenu à réaliser le second miracle ivoirien. Et pourtant, ceci n’a pas été une sinécure. Loin s’en faut. Mais l’homme, grâce à sa vision, à son charisme, à son management et à son carnet d’adresses, est parvenu à repositionner son pays dans le gotha des nations qui comptent.  Même dans un contexte de pandémie où toutes les économies de la planète sont en berne, les principales agences internationales de notation financière ont confirmé récemment, la robustesse et la résilience de l’économie ivoirienne avec de très bonnes perspectives pour les prochaines années. 61 années après l’indépendance du pays, ce sont des acquis indéniables qu’il faut capitaliser pour avancer. Oui, la Côte d’Ivoire a connu un coup d’État, une rébellion, une crise post-électorale et de graves fractures dans le tissu social. Mais la grandeur des peuples réside dans leur capacité à surmonter ces types d’aléas qui viennent contrarier souvent leur destin.

Depuis l’accession du président Alassane Ouattara au pouvoir, le pays a réussi à conjurer ses vieux démons. Sur la base des élections inclusives qui ont eu lieu en mars dernier, sur la base de la réconciliation entre les trois grands (Ouattara-Gbagbo-Bédié) et surtout sur la base des gestes d’ouverture avec les mesures d’apaisement du président de la République dans sa dernière adresse à la Nation, chaque Ivoirien doit désormais s’approprier le triptyque de la devise nationale : Union-discipline-travail. Après la génération des pères de l’indépendance, la génération intermédiaire actuellement au pouvoir va passer dans les années qui viennent, le témoin à une nouvelle génération. Pour la plupart, ce sont des citoyens qui sont nés après 1960, c’est-à-dire après l’accession du pays à l’indépendance. Cette nouvelle génération n’aura ni l’excuse de la jeunesse, encore moins les circonstances atténuantes de l’inexpérience en politique pour justifier une quelconque marche à reculons. La tâche s’annonce donc ardue. C’est en cela qu’il est impérieux d’exhorter tout un chacun à la responsabilité afin de quitter les sentiers battus de la politique politicienne pour s’inscrire dans la continuité de l’élan de développement insufflé par le président Alassane Ouattara depuis 2011. 61 ans après l’indépendance, l’histoire et les générations futures ne pardonneront plus à une quelconque classe dirigeante qui se hasardera à faire sombrer le pays.

Kra Bernard

Newsletter
Inscrivez-vous à notre lettre d'information

Inscrivez-vous et recevez chaque jour via email, nos actuaités à ne pas manquer !

Veuillez activer le javascript sur cette page pour pouvoir valider le formulaire