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CAN 2023 : Sortir des polémiques inutiles et offrir le meilleur à l’Afrique et au monde

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« Côte d’Ivoire is back ! » Quand le président Alassane Ouattara prononçait cette phrase dans les premières années de son installation à la tête du pays, beaucoup d’Ivoiriens étaient sceptiques et croyaient à un discours politique. Dix années après, l’on peut dire avec beaucoup de fierté que les fruits sont largement au-delà de la promesse des fleurs.

Non seulement la Côte d’Ivoire est effectivement de retour, mais elle est en train d’accomplir son second miracle. Le chef de l’État, s’inscrivant dans la logique du père fondateur Félix Houphouët-Boigny, a décidé d’offrir ce qu’il y a de meilleur à son pays et à ses concitoyens. Ainsi donc, au-delà des infrastructures, de la cohésion retrouvée et de la consolidation des institutions, Alassane Ouattara a décidé d’organiser sur le sol ivoirien, des activités de classe mondiale pour renforcer l’image et la respectabilité du pays. Dans cette dynamique, la Côte d’Ivoire a réussi avec brio, l’organisation des Jeux de la Francophonie, du congrès de l’Union postale universelle, du sommet Afrique-Europe, de la COP 15, etc. 40 années après, le pays se propose d’organiser sur son sol, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Au-delà de l’organisation pratique, le pays veut joindre l’utile à l’agréable en offrant à l’Afrique et au monde, la plus belle CAN jamais organisée dans l’histoire de cette compétition. Sur la question, le pays est sur le point de réussir son pari. Le tirage au sort qui a été organisé au Parc des expositions, un véritable joyau architectural et le match amical Côte d’Ivoire-Maroc du samedi 14 octobre 2023, achèvent de convaincre que le pays va tenir la promesse de son premier capitaine, le président Alassane Ouattara : offrir une CAN exceptionnelle au continent.

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Pour un pays, organiser une compétition de cette envergure qui va rassembler 24 équipes dans un contexte sous-régional marqué par le djihadisme et les instabilités institutionnelles à ses frontières, n’est pas une sinécure. Mais la Côte d’Ivoire est sur la voie de réussir son pari. C’est en cela que les Ivoiriens, quels que soient leur statut et leur obédience politique, doivent s’inscrire dans une dynamique d’amélioration continue à travers des critiques constructives. Dans toute organisation, il peut avoir des failles à corriger, mais il faut se garder de s’inscrire dans une sorte de populisme de mauvais aloi dans des critiques à l’encontre de l’organisation de la CAN 2023 en terre ivoirienne. Après les failles constatées au Stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé lors de la rencontre amicale Côte d’Ivoire-Mali, du fait d’une forte pluie, des Ivoiriens et même des élus, sont tombés à bras raccourcis sur le Gouvernement à travers une polémique qui frise la politique politicienne. Malgré les assurances du porte-parole du Gouvernement qui a rassuré les Ivoiriens qu’il n’y a aucun problème de drainage au Stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé et que des actions correctives étaient en cours pour régler ce problème circonstanciel, ces mêmes polémistes l’ont livré à la vindicte populaire. Mais ce week-end, le premier responsable du football africain, Patrice Motsepe, a mis fin au débat. Non seulement le président de la CAF a corroboré ce qu’a dit le porte-parole du Gouvernement, mais il est allé au-delà en soutenant que l’état des infrastructures laisse présager que la Côte d’Ivoire peut réussir son pari d’offrir la meilleure CAN jamais organisée en Afrique. « Il n’y aura pas de plan B pour Ebimpé.

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Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas de problème de drainage comme l’a dit notre rapport, plutôt un petit problème d’entretien. Le système de drainage a été doublé et tout ira bien. Le stade Olympique Alassane Ouattara d'Ebimpé est magnifique. Les images des flaques d'eau m'ont été envoyées pour souligner que la Côte d’Ivoire pourrait ne pas être prête. Ma présence aujourd'hui ici, est d'envoyer un message simple. La CAN a un seul plan et nous le prononçons avec confiance : La Côte d'Ivoire, avec cette prochaine CAN, va nous offrir des infrastructures de classe mondiale », a indiqué Patrice Motsepe. Voilà donc qui est clair. Pour l’organisation de la CAN en terre ivoirienne, il est donc temps d’arrêter de chercher une aiguille dans une botte de foin à travers des failles qui n’en valent pas. La CAN est une grosse organisation et il peut avoir des failles à corriger comme dans toute œuvre humaine. Mais évitons de tomber dans les polémiques inutiles. Inscrivons-nous dans des critiques constructives et faisons chorus derrière nos autorités pour offrir à l’Afrique et au monde, la meilleure compétition jamais organisée sur le continent en 66 années d’histoire de la Coupe d’Afrique des Nations.

 

Kra Bernard

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