Le chef du gouvernement qui a pris part à la cérémonie de dédicace à titre posthume du livre « Joseph, Esclave du Dieu vivant », écrit par sa défunte épouse et édité par le Centre de recherche et d’action pour la paix (CERAP), avait à ses côtés, les présidents d’institutions, les membres du gouvernement, ainsi que des chefs de village.
À cette occasion, Robert Beugré Mambé est revenu sur les raisons fondamentales de l’œuvre de sa défunte épouse, laissée en héritage. Selon lui, elle n’avait qu’un rêve : celui de voir les Ivoiriens réconciliés.
« Ce qui compte, c’est la beauté de notre cœur que Dieu regarde et dans cet ouvrage, (…) elle a été au fond de sa pensée. Cela reflète exactement ce qu’elle avait comme sentiment et formation spirituelle », a-t-il témoigné.
Le Premier ministre a fait savoir que « Joseph, Esclave du Dieu vivant » est la première œuvre éditée par les éditions CERAP parmi certaines de son défunte épouse, constituant un testament ayant pour vocation d’interpeller les Ivoiriens quant à « l’intérêt d’être ensemble ».
Robert Beugré Mambé a souhaité que les bénéfices des ventes de l’œuvre soient reversés au Centre de recherche et d’action pour la paix (CERAP) au bénéfice des étudiants en vue de leur formation.
Selon le docteur Folipha aurelié, prêtre jésuite, doyen à la faculté des jésuites à l’Institut de théologie de la compagnie de Jésus à Angré, à la lecture du récit de Joseph, tel qu’inspiré par feue Marthe -Irma Mambé, c’est l’affirmation de la fidélité à Dieu, mettant en relief le sens du pardon du personnage principal qui se présente à l’humain comme un modèle de liberté.
Abondant dans le même sens, le professeur Josué Guébo, enseignant-chercheur à l’Université Felix Houphouët-Boigny, par ailleurs, 6e président des écrivains de Côte d’Ivoire, note dans sa critique du livre « Joseph, Esclave du Dieu vivant », 07 points, notamment l’évangélisation contextualisée, l’originalité de l’œuvre, la dimension oraculaire, la dialectique de la liberté morale, le coryphée comme métaphore de la conscience, le plaidoyer pour la cohésion sociale et l’apologie du pardon.
« Ce personnage qu’introduit l’auteure dans l’œuvre, témoigne de la nécessité de la conscience morale dans la vie de tous les jours. À la vérité, elle nous fait une claire apologie du pardon. (…) dans un contexte social où les causes de douleur et de ressentiment ne manquent pas, à un moment où d’aucun pense ou rumine l’idée de match-retour. laissons-nous saisir par l’épitre de Marthe Beugré à la postérité et par la sentence qu’elle énonce. Le pardon est la voie suprême de l’élévation », a-t-il commenté.
Venance Kokora