Le nouveau représentant pays de la FAO, Koffi Amegbeto, a été reçu en audience hier mardi 03 septembre 2024 par le ministre d'État, ministre du développement rural et des productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, à son cabinet à Abidjan, Plateau. Une visite de courtoisie qui a débouché sur une séance de travail entre les deux personnalités en présence de proches collaborateurs. Les grands traits de cette rencontre ont porté sur de grands axes de la coopération entre la Côte d'Ivoire et l'agence spécialisée des Nations Unies qui est engagée aux côtés des États membres dans les efforts de lutte contre la sécurité alimentaire. L'hôte du ministre d'État a surtout insisté sur la participation de l'institution à soutenir la Côte d'Ivoire dans la mise en œuvre de ses priorités. « L'objectif principal de notre collaboration sera basé sur les priorités de la Côte d'Ivoire. La FAO, c'est l'appui à la transformation du système alimentaire, l'appui à l'augmentation de la productivité, à la transformation agro-industrielle qui contribueront à l'élimination de la pauvreté. Ce sont ces grandes lignes que nous avons en tête. Mais tout dépend des priorités de la Côte d'Ivoire et la FAO est toujours là pour l'accompagner », a indiqué Koffi Amegbeto.
Pour sa part, le ministre d'État, Kobenan Kouassi Adjoumani, a salué la collaboration entre la FAO et son département ministériel qui a permis la réalisation de certains projets et d'autres en cours d'exécution. « En matière de projets, nous en avons avec la FAO. Il y a certains qui sont en fin de réalisation, d'autres sont en cours d'exécution, telles que l'initiative "main dans la main" et nous pensons que l'objectif de la Côte d'Ivoire est d'atteindre la souveraineté alimentaire. Nous avons donc besoin de l'appui de la FAO qui vient en tant que conseil, nous orienter sur les voies nouvelles pour atteindre ces objectifs », a-t-il relevé. Il est revenu sur le sens de l'excellente relation entre l'État ivoirien et l'institution internationale dans l'atteinte des objectifs. « Comme il l'a dit, la FAO ne vient pas s'imposer à la Cote d'Ivoire, mais le pays a des priorités aujourd'hui qui doivent être présentées à la FAO dans la perspective d'y trouver des solutions, entre autres, l'augmentation des productions agricoles, en tenant compte aussi des changements climatiques pour faire une réadaptation de nos procédés culturales », a souligné le ministre d'État Adjoumani. Et d'ajouter que les échanges ont permis de faire le tour de l'actualité dans le secteur agricole. « Nous avons également parlé de plusieurs domaines d'activités où la Côte d'Ivoire est déficitaire, tels que le riz et je crois que nous avons des projets en commun avec la FAO pour booster ce secteur ; surtout dans la mise en place de semences améliorées, à haut rende[1]ment pour permettre de produire davantage pour nos populations », a-t-il conclu.
Venance Kokora
