« Il est indispensable de disposer de bonnes infrastructures pour permettre aux populations de réaliser pleinement leur potentiel. Avec des budgets publics sous tension et un déficit de financement des infrastructures de plusieurs milliers de milliards de dollars, il faut impérativement une plus grande participation du secteur privé, souligne Guangzhe Chen, vice-président de la Banque mondiale pour les infrastructures. Poursuivant, il a estimé que « la Banque mondiale met tout en œuvre pour aller dans ce sens, à travers notre travail sur les partenariats public-privé, la refonte de notre programme de garanties et les dons que nous fournissons aux pays les plus pauvres du monde. Le rapport PPI joue un rôle important dans ces efforts. Cette base de données sans équivalent offre un état des lieux direct des investissements d’infrastructure : vers quels régions et secteurs sont-ils dirigés ? Comment les projets sont-ils structurés ? Quel rôle les banques multilatérales de développement peuvent-elles jouer ? »
Il est indispensable de disposer de bonnes infrastructures pour permettre aux populations de s'épanouir et améliorer leur qualité de vie. Mais avec des budgets publics sous tension, il faut impérativement une plus grande participation du secteur privé.
En offrant un état des lieux direct des investissements d’infrastructure, la base de données de l’institution joue un rôle important pour accompagner ces efforts. Elle permet de savoir quels régions et secteurs en ont le plus bénéficié ? Comment les projets sont-ils structurés ? Quel rôle les banques multilatérales de développement peuvent-elles jouer ?
En 2023, 68 pays ont bénéficié d’investissements à travers 322 projets, contre 54 pays et 260 projets en 2022. L’année a notamment été marquée par la réalisation de la première participation privée depuis plus d’une décennie dans des projets d’infrastructure en Guinée-Bissau, en Libye, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, à Sao Tomé-et-Principe et au Suriname.
Joël DALLY avec BM