Justifiant la fermeture des deux entreprises, le Préfet de rappeler que celle-ci était le résultat de deux facteurs principaux. Tout d'abord, les analyses biologiques réalisées tant au niveau national qu'international ont révélé la présence significative de sildénafil dans les produits, un médicament chimique utilisé dans le traitement des troubles de l'érection. Ensuite, la rencontre avec Djakaridja Ouattara, fondateur des entreprises en question, a confirmé l'absence d'autorisation de commercialisation des produits sur le territoire national.
Le Préfet a souligné la préoccupation principale des autorités : protéger la santé publique. Les risques associés à la consommation de produits contenant du sildénafil sont graves, allant des maux de tête et des vertiges jusqu'aux accidents vasculaires cérébraux et aux crises cardiaques, voire la mort subite chez les personnes présentant des risques cardiovasculaires. Ainsi, l'interdiction de production et de commercialisation de ces produits vise à préserver la santé de la population.
En outre, le Préfet a fait état de la saisie de plusieurs tonnes de produits aphrodisiaques contrefaits dans la région, soulignant l'importance de lutter contre ce trafic pour protéger les citoyens. Malgré la fermeture des entreprises, des informations indiquent que certains revendeurs continuent de commercialiser les produits interdits. En réponse, le Préfet a annoncé une intensification des actions pour fermer ces points de vente illégaux.
Le Gouverneur de conclure que le développement d'un pays passe par une population en bonne santé, et que toute mesure visant à protéger cette santé doit être soutenue et mise en œuvre avec détermination.
Olivier YEO