Dans le cadre d’une rencontre à Yamoussoukro, des partenaires se sont réunis autour du projet accélérer l’action pour l’élimination du travail des enfants dans les chaines d’approvisionnement en Afrique (Accel Africa), du mercredi 3 au samedi 6 avril 2024 à Yamoussoukro. Il était question de mener des réflexions sur les moyens d’améliorer l’application de l’approche Wind dans la lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture.
En effet, selon les participants, la mise en œuvre de cette approche dans la phase de formation de pairs formateurs dans les communautés productrices de cacao, a connu des difficultés et n’a globalement pas démarré.
Les travaux de Yamoussoukro ont consisté essentiellement à tirer les leçons de cette léthargie et proposer des solutions pour plus d’efficacité au moment où va s’ouvrir la deuxième phase du projet Accel Africa et ENACTE (ensemble pour agir sur les causes profondes du travail des enfants).
Selon le coordonnateur national du projet ENACTE, Ndepo Ephrem, l’atelier de Yamoussoukro était une rencontre purement technique et se voulait une discussion entre techniciens pour identifier les pistes pour améliorer le déploiement de l’approche Wind.
Le programme Wind, basé sur une approche participative avec pour but d’encourager et d’aider les planteurs à prendre des mesures volontaires et peu coûteuses dans l’amélioration des conditions de travail et en même temps accroître la productivité, a été expérimenté par Accel Africa pour des résultats jugés peu satisfaisants.
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